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Fameuse radio!


Au fait, retrouve (Presque) Fameux sur
et le (presque) Myspace

Qui es-tu, (Presque)?

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coooolagos

 


24 février 2009 2 24 /02 /février /2009 09:02

 


Découvrez Golden Boots!


Changer d'ordinateur, pour une personne qui passe sa vie face à un écran, est un vrai déchirement. Passe encore que le PC plante subitement. Cela m'était arrivait un jour, via un portable vendu par un de mes amis mécréants. Je travaillais un soir à la rédaction de quelques notices quand un bruit électrique suivi d'une fumée blanche montant du clavier m'avait alerté. Quelques seconds plus tard, ce portable s'éteignait à jamais. Je l'avais conservé quelques temps telle une relique avant d'ouvrir les yeux sur notre pacte rompu. Ce vulgaire objet sans âme m'avait trahi. Je le jetais à terre, le piétinais, le démembrais, ce qui me valut au passage une superbe coupure à la main. J'exposais ses composants dévoilés contre un mur, tels des viscères.

 

J'investis alors dans une tour de bureau. Elle pesait 10 kg, l'écran pareillement, mais cette bécane, tournant sous XP, était un vrai chameau : increvable. Bon, trois ans après son achat, le chameau décréta qu'il ne supportait plus la chaleur. Son ventilateur se grippa et surchauffe estivale : disque dur à changer. Heureusement, la bonne âme qui se chargea de la réparation récupéra toutes mes données.

 

Trois ans plus loin, mon ordinateur avait la vitesse de l'escargot. Les programmes moulinaient, les pages mettaient des heures à s'afficher, tout plantait systématiquement. J'avais pourtant du mal à me passer de ce vaillant PC, sur lequel j'avais écrit tant de (presque) belles choses. Je misais moult euros dans un remplaçant, qui s'avéra capricieux. Il fonctionnait au magasin mais refusait de se mettre en route à domicile. Je me retins de l'exploser, le ramenais, me fis rembourser. Ne jamais poursuivre une expérience lorsqu'elle débute mal.

 

A présent, j'écris depuis une minitour, connecté à mon antique écran. Ce boitier riquiqui abrite deux gros disques durs, s'active vite et sans bruit, et tourne sous Vista. L'achat paraissant viable, restait à transférer l'ensemble des données de l'ancien computer au nouveau. Pour le commun des mortels, cette opération est pure formalité. Je ne suis pas le commun des mortels. Pas moyen de brancher une clé USB sur mon ancien PC, qui s'est toujours avéré infichu de les détecter. Pas question de graver des DVD, vu qu'il est privé de cette fonctionnalité. Aucune possibilité de créer un mini réseau en passant par la box, vu que cette dernière n'offre que des sorties ethernet et qu'il en est démuni.

 

Un parfait casse-tête, d'autant que je ne comptais plus rien investir. L'adage stipulant qu'à défaut d'argent, il faut user de temps, j'ai entrepris de déplacer tous ces giga octets par CD 700 Mo gravés. Et comme cette corvée s'avère particulièrement fastidieuse, une musique légère est réclamée.



 

Golden Boots n'œuvre pas vraiment dans la musique légère. Elle est au contraire très complexe, mais également d'une grande évidence. Cette pop bicéphale tourne autour de deux axes majeurs : un coup Beatles, un coup Beck. Un coup la mélodie lumineuse, un autre la structure millefeuilles. Le duo américain se livre sur cet opus à une merveilleuse partie de ping-pong, se renvoyant la balle comme aux plus beaux moments des échanges Lennon-Mc Cartney. Difficile de dégager un gagnant dans ce match entêté. Avançons plutôt, en guise de distinction, que Winter of our discothèque profite allégrement de la rivalité artistique opposant les compétiteurs. Le disque s'écoule, enchaînant les perles, égrainant les hits, tutoyant le splendide. Certainement pas l'enregistrement du siècle, mais sans doute une pièce essentielle de celui juste écoulée. Bien enraciné dans les 70's, Golden Boots n'est pas en adéquation avec son temps, quoique... Une époque dans laquelle les Beatles sont toujours aussi référentiels près de 40 ans après leur cessation d'activité a définitivement adopté le rétroviseur comme emblème. En ce sens, Winter of our discothèque est d'une confondante pertinence. Du moins m'a-t-il permis de supporter l'horripilante épreuve numérique...

 

Et mon nouveau PC ? Il va bien. La preuve...



oh, regardez donc qui apparait là? Ce coquin de Nattefrost, l'ami des enfants!

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commentaires

L
<br /> le passage des deux en même temps donne une sorte d'heaven and hell .<br /> <br /> <br />
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