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Fameuse radio!


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coooolagos

 


16 novembre 2011 3 16 /11 /novembre /2011 09:36

Nous, on aurait pas idée d'aller assister JLA dans ses ultimes prestations. Steeve, si. Un retour édifiant, nommé

 

UN DOIGT D'AUBERT!

 

http://touteouie.files.wordpress.com/2011/07/p7190703.jpg

NON ! Jean-Louis Aubert n'a pas trahi la cause! C'est juste un habile compositeur d'hymnes un peu balourds, laissons-lui au moins ça, dis-je à couvert, d'une salle comble, à peine surprise par Jean-Louis, qui descend au loin, le long d'un Mont Ventoux en trompe l'œil. A la main, sa petite guitare en bois d'olivier très tendre. Il ressemble d'ici à une moitié d'Hughes Aufray, avec son harmonica en sautoir.
La salle s'affaire alors qu'Albert bosse, changeant sa guitare six cordes pour une douze, signe de grande soirée. Le public qui remue dans tous les sens est pour lui.... Ça en devient excitant. Tout le monde ici connaît les morceaux, pas moi, et je m'ennuie un peu. Aubert se retourne et cherche des yeux son roadie qui lui tend de l'électricité pour un Argent trop cher d'actualité. Je me demande depuis combien de temps il n'a pas composé un rock décent… Il chante plutôt bien, nous parle de signe à faire au petit dauphin, que même Christophe Maé n'oserait pas composer. Les histoires d'ingénus marchent fort aujourd'hui en Tzarkozy, où il est conseillé de revenir à la bonne vieille valeur de la chanson Française, NF bien gauloise, sous menace de perte de triple A.

 

Alors que l'ancien vice-roi de la nouvelle vague fait sa tournée d'adieu, complètement liquide, les nouveaux vieux de l'ancienne vague lui emboîtent le pas. Aubert, lui, mange à tous les râteliers sans vergogne; il pique la marque d'une entreprise de pompe funèbre pour donner un titre à son nouvelle opus, Rock Eclair, qui n'a de flashy que son nom. Trois, puis quatre chansons qui me font bailler, tandis que mes jambes plient à cause de ma journée de labeur. Baromètre dans un concert pour me faire négliger la fatigue de la semaine: la qualité de la prestation qui est sensée me la faire oublier. Ce soir, ce n'est pas le cas. Je remarque à peine que Kolinka est derrière les fûts. Il semble, aux choix, battre une valse ou les blancs d'œufs en neige. Moi, j'en ai marre, rêveur, je pense à me tirer au bar, attendre la fin...


JLA a débuté dans un grand groupe, sous mes yeux à la fête du partie communiste, pour échouer à son compte, seul, chez les verts. Faisant concurrence à de vieilles barbes comme Gérard Lenorman ou Michel Sardou sur des sujets aussi éculés que les dauphins pour lui, voire les requins pour les autres. Il est tout simplement mièvre, sans une écriture à quatre mains avec Bertignac, son Keith Richards, qui le poussait un peu à bouger ses boules ! Là-bas, on lui tend une énième guitare, ce qui prouve au moins qu'il sait ce qu'il veut en matière de son. Une Gretch Sun Burn pour... Quelque chose en toi, puis Un autre monde. Son public d'ado attardés se souvient, bouge! Il prend la salle au creux de sa main et la fait réagir, en excellent chauffeur; à droite, à gauche, au centre, pour la laisser tomber et s'installer au piano, jouer le dernier single de Téléphone, Le jour s'est levé. Magnifique chanson, prouvant la faiblesse de ses balades composées depuis un bon moment.


Il partira; mais reviendra avec pas moins de trois rappels pour apparaître au quatrième une nouvelle fois, à genoux, demandant grâce. "Vous voulez que je reparte avec vous, m'installer au coin de votre cheminée, pour continuer?" La salle crie son accord. Le temps presse pour moi et je me demande si ça mange beaucoup un Aubert, au cas où Valérie, que j'accompagne, aurait des idées. Derrière il termine solitaire. Voila c'est fini. J'aimerais bien mais les gens restent, s'attardent.
Rideau.

 

 

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