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11 novembre 2020 3 11 /11 /novembre /2020 15:10
Renault Clio: 20 ans de succès (1995 - 2012)

Renault Clio: 20 ans de succès

La Renault Clio fête ses deux décades d'existence. Au-delà de la série limitée célébrant l'événement (20th), retour sur le glorieux parcours de cette citadine évolutive, dont 10 millions d'exemplaires se sont vendus au fil de 3 générations.

 

Nouvelle pour longtemps

Renault aime les sagas et les voitures populaires. Ainsi, forte du succès de modèles tels que la 4CV ou la R5, la marque au losange espère débuter la décennie 90 sur un coup d'éclat. De fait, Clio est lancée en 1990. C'est d'emblée une réussite, d'ailleurs récompensée du titre de "Voiture Européenne de l'année 1991". Ses atouts: espace et prestations dignes de segments supérieurs. Bien qu'un peu plus chère que sa devancière (Supercinq), Clio convainc et se vend bien. Pour coller à l'air du temps, elle est restylée dès 1994. Des retouches minimes, qui confortent son charme indéniable et sa réputation louangeuse. En 1996, le trait évolue davantage avec l'adoption de formes plus harmonieuses. Les angles s'estompent, des rondeurs apparaissent, le côté sympathique s'accentue. Et quoique que Clio soit l'objet d'une féroce concurrence, Renault sait qu'il tient là un best-seller. 4 millions de cette Clio I seront vendus tout autour du monde.

 

4,5 millions

En 1998, Clio II est lancée. Plus longue, elle est aussi passablement différente du modèle commercialisée à l'origine. Jouant autant sur le charme que l'agressivité, ce modèle sert de supports à une série de versions fort musclées – dont la mythique 3.0 V6 de 230 ch. Voiture française populaire par excellence, Clio se modifie constamment, évoluant avec une phase 2 en 2001 et une phase 3 en 2004. Toutes ses transformations tendent vers un même résultat: une adéquation avec les goûts des automobilistes, que ceux-ci concernent l'esthétique, la motorisation ou la finition. 4,5 millions de cette Clio II trouveront preneurs. Le plus incroyable est qu'elle continue encore sa carrière en parallèle de sa remplaçante, cohabitant en demeurant financièrement plus accessible que cette dernière.

 

Car of the year

Clio III est accueillie en concessions en 2005. Là encore, c'est une franche réussite. Après avoir été nommée "Car of the year" en 1991, Clio reçoit de nouveau ce titre en 2006. Plus longue, plus confortable, Clio III joue aussi pleinement de l'argument sécuritaire. En 2000, Clio avait été le premier véhicule de sa catégorie à recevoir 4 étoiles EuroNCAP. En 2005, elle accède en premier aux 5 étoiles. Restylée en 2009 pour contrer sa principale rivale (Peugeot 207), Clio III demeure un indéniable succès. La barre des 2 millions d'exemplaires vendus est franchie et Clio IV est d'ores et déjà annoncée pour 2012. La saga peut continuer…

Vous pouvez dorénavant acheter des Clio anciennes sur de grands sites généralistes, tel Le Bon Coin. Vous pouvez aussi trouver des articles vintage sur des sites spécialisés, à l'image de Gabba Vintage

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2 mai 2016 1 02 /05 /mai /2016 10:57

De nos jours, on biopique n'importe qui. En attendant le biopicage prochain d'Edouard Balladur, c'est la vie du polémique Chet Baker qui est portée à l'écran. Pour les profanes, Chet Baker a été le second bassiste des Sex Pistols mais sans doute la première véritable icône du mouvement punk. Le film se consacre essentiellement à l'existence de Chet après la dissolution des Sex Pistols. Hélas, entre prises d'héroïne, rivalités entre musiciens, problèmes amoureux ou existentiels et scènes de concert où Chet tente son grand et improbable come-back, on peine à accrocher à cette tragico-romanço-narcotivo-punko-fumeuso production. Heureusement, la sortie prochaine du biopic consacré à Sid Vicious, héros du jazz cool, devrait nous permettre d'oublier cette abyssale plongée dans la drogue à grands coups de trompette.

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29 avril 2016 5 29 /04 /avril /2016 10:06
Misconduct

A genoux, mes frères. A genoux, mes frères, joignons les mains et prions. Prions pour que Al Pacino décroche la super cagnotte du bingo et ne soit plus obligé d'apparaître dans de telles productions. Prions pour que Al Pacino lise les scripts des films dans lesquels il s'engage au lieu de signer des contrats en songeant à sa piscine, son jet, ses amies. Prions pour que Al Pacino constate qu'un bon livre, ou du moins un livre convaincant selon les critères yankee (grosse intrigue, rebondissements en pagaille, tension quasi biblique, dénouement à la va comme je te pousse), ne donne pas forcément un bon film (remember Kill Your Friends). Prions pour que Al Pacino ne soit pas obligé, continuellement, quasiment au lever de sourcil près, de toujours jouer le même rôle, rôle perfectionné lors de La Recrue (2003) où il faisait le kéké face au beau gosse Farrell. Prions pour que Al Pacino cesse d'inspirer les financiers en mal de succès, les réalisateurs en mal de vedette, les spectateurs en mal d'icones. Prions pour que Al Pacino arrête de me faire télécharger ses films et après écrire du mal sur ses films. Amen, mes frères.

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29 avril 2016 5 29 /04 /avril /2016 09:41
Kill Your Friends


Voilà un film consacré à la musique. Aux coulisses de la musique. A l'industrie de la musique. Aux labels. Au sein même de ces labels, grosses rivalités, gros stress. Le but de ces entreprises: trouver du hit. Tous les moyens sont acceptables du moment qu'il y ait du hit à l'arrivée. Dans le milieu cinématographique, cela ne doit être guère différent. Tous les moyens sont acceptables du moment qu'il y ait du succès à l'arrivée. Hélas, quels qu'aient été les moyens employés pour réaliser Kill your friends, gageons que cette production ne sera pas récompensée à la hauteur de l'investissement initial. Sorte de Trainspotting transposé à l'univers discographique, le film dresse une série de portraits édifiés à grands coups de clichés. Sans doute fort malin sur papier, le scénario porté à l'écran révèle des carences qui plombent dramatiquement l'œuvre. Enfin, si on finit par s'attacher au personnage principal, et même à éprouver de la sympathie pour lui, on demeure finalement indifférent aux péripéties qu'il traverse, la fin étant écrite dès le début. Bref, un bon livre ne donne pas forcément un bon film, même si celui-ci nous ramène à la décennie 90, sans doute une des plus passionnantes en termes de production musicale.

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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 11:19
HOLIDAYS IN THE SUN #4 – It's Alive – 2/07/2015

Trois leçons à retenir pour ce festival de rivage

1. Quand tu pars tard, tu n'arrives pas tôt

2. Les derniers resteront les premiers

3. 3, 2, 1, zéro

Sète, la Rotterdam du Languedoc-Roussillon. Georges Brassens boudant cette année encore sa ville natale, Atomic Rotors et Burning Heads étaient priés de suppléer le peu reconnaissant fumeur de pipe. La règle stipulant que "Quand tu pars tard, tu n'arrives pas tôt" étant intraitable, nous avons loupé les premiers et à peine vu les seconds. En approchant du Théâtre de la Mer, sorte d'amphithéâtre romain revu au prisme nucléaire de Vauban, on a pu entendre le quatuor se fendre d'une reprise des Jams qui, hélas, s'avérait une des quatre dernières chansons jouées. Qu'on se le dise: même usé contre les trottoirs et salement écorné, voire couenné sur les bords, le skate Burning Heads demeure éternellement jeune, fringant et Adolescents. No way! La Souris Déglinguée, plus connue sous l'acronyme GHB, est également éternellement jeune, fringante et Adolescente. Enfin, presque. Le Théâtre de la Mer, sorte d'amphithéâtre romain revu par Tai-Luc au prisme de la muraille de Chine, est revenu en 1982, déplacé par le ressac du côté du Palace, pas loin du Rose Bonbon. Ceci dit, la muraille de Chine, c'est beau, mais c'est un peu monotone. Heureusement, quelques spécimens patibulaires, s'ingéniant à grimper sur scène impulser un rien de tendance négative, ont su créer une heureuse distraction en se comportant exactement comme en 1982. Ah, savez-vous que Le Théâtre de la Mer, sorte d'amphithéâtre romain construit à flanc de volcan, doit son appellation au fait que quatre tireuses à bière aient été découvertes lors de sa construction? Elles ont été conservées et possèdent le débit d'époque. Quand l'archéologie rejoint la lutte contre l'alcoolisme, on applaudit. A propos d'applaudir, c'est ce que les gradins combles ont fait lorsque les 5 Sheriff juste un brin subversifs ont décidé de rejouer leur deux premiers albums les deux doigts dans la prise. Dopé à la mayonnaise, le volume sonore tend à enrailler plus encore les antiques tireuses et l'énergie que déploie le groupe aurait dû ressusciter Georges la Moustache, le boss du 34. Les derniers resteront les premiers, est-il écrit dans la bible des critiques. Et c'est vrai. En 2012, on avait vu les Sheriff avec des yeux pleins de larmes, on les retrouve en 2015 les oreilles en vrac. Entre les envolées du soliste, confondant Daytona Beach et Dream Theater et la suramplification de la batterie, c'est 3, 2, 1, zéro pour le cerveau. Deux rappels plus tard, c'est fini qu'on nous dit. Hissez le drapeau noir, on rentre en chalutier.

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 11:58

http://thebluecornerlounge.com/wp-content/uploads/2014/10/Margaux-Ract-BAXTER-5.jpg

C'est dans une salle comble que, face à un public enthousiaste, Baxter Dury déballa tout son art. Non, en vérité, Baxter Dury est un patarasse. Le genre de type qui débarque sur scène parce qu'on l'a foutu hors des loges, le visage bouffi, les yeux vitreux, le costume mal ajusté. Parlons-en du costume. Une étiquette dépassait. Il y avait écrit: Tati, 149 francs, promo printemps 1984. Pas de ceinture, la chemise blanche bon marché qui pendouille. Un vilain pli au niveau de la braguette. Cravate achetée au marché de Dublin par son père en 1972. Son groupe de musiciens faisait peur pareil. Un guitariste fringué comme son employeur avec pour seule concession à la modernité des Converse blanches de base. Le batteur aurait fait hipster s'il s'était taillé le buisson roux qui pendouille à son menton. Le bassiste a dû être lui congelé en 1972. On doit juste ouvrir son caisson avant le concert et il débarque sur scène avec deux basses et un costume mi tergal-mi jeans, très larges aux pattes mais moulant niveau canal déférent. Reste la dame au double clavier, dame à la beauté classique et au teint de porcelaine superbement drapée dans une tenue bleu pale entre robe de couturier chic et kimono traditionnel satin. Très élégante. Rien à voir avec les trois défroqués, soudards s'échinant évidemment sur du matériel périmé. Je me suis penché un peu plus. Sur le mini clavier que tapotait l'ahuri de Dury, il y avait bombé: Fabriqué en West Germany. Ne pas utiliser après le 11 juin 1975 sous peine d'électrocution. J'ai chaussé mes lunettes et examiné les Heineken qu'il buvait. La date de péremption indiquait: 6 juillet 1998. A moment, Baxter, dans un de ses jeux scéniques mis au point sur le parking d'un supermarché belge, a jeté des rochers ultra sucrés contenant moins de 3% de chocolat au public, très iPhone ce soir. Dessus était imprimé: Joyeux Millénaire! Et c'est donc dans une salle comble que, face à un public enthousiaste, Baxter Dury a remballé tout son art.

(Ah musicalement, le gaillard justifie tous les louanges. Mêlant joie et dépression dans un catalyseur mixant rock, new wave et pop, les Dury ont repeint les murs de Paloma aux couleurs chamarrées de leurs hits. Les cloisons en suintent encore de bonheur. Remercions ces mods modernes de Bikini Machine au passage).

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 09:22

Fury
Juin 1999. La terre est pacifiée, l'harmonie règne enfin sur le monde. Partout? Presque. De la ténébreuse Suède est propulsé un obus sonique dévastateur. Panzer Division Marduk. Sixième album du groupe black metal maquillé en farfadet, Panzer Division Marduk rétablit enfin, et il était temps, le guerre en valeur souveraine sur cette planète amollie.

Octobre 2014. La terre est en guerre et il est temps à Brad Pitt de grimper dans son char. Va-t-il affronter la Panzer Division Marduk? Presque. Snatch le gitan revient éliminer les derniers nazis en Allemagne. Classique comme un menu McDonalds et efficace comme une vidéo de propagande, Fury fait dans le conformisme guerrier. Rien à voir avec le choc d'un Lebanon, par exemple, ni avec l'outrance intempestive de l'incontrôlable Panzer Division Marduk.
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=218759.html

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 09:21

Ne te retourne pas
Et en 2009, Dieu descendit sur terre. Dieu, le Big Boss, l'Eternel. En 2009, il était d'humeur enjouée. Il pointa du doigt Sophie Marceau et lui tint à peu près ce langage: "Jeune fille, tu as bien changé depuis La Boum, et les français te tiennent en très haute estime. Cependant, mignonne, la France n'est point le monde, contrairement à l'avis du bon Sarkozy (nous étions 2009, n'oubliez pas). De fait, pour saluer sa courageuse politique de (re)conquête (remember Carla Bruni), je vais te transformer en icône planétaire. Et je veux que cette métamorphose soit filmée. J'ai dit!" Sur ce, Dieu remonte au ciel dans un bruit de tempête.
Bon, tout c'est déroulé comme annoncé et Sophie Marceau, notre petite française, s'est changée en grande italienne, plus précisément Monica Belluci. L'ennui est que la narration de cette transformation n'a pas obéit au dogme. Gâchée par des deus ex machina en pagaille et des scénaristes croyant trop aux miracles, l'entreprise a échoué sur l'autel de la médiocrité et récolté nib aux prestigieux Oscars de Cana. Si je ne craignais le courroux divin, j'agoniserais moi-même cet évangile 2.0 sous des qualificatifs peu glorieux, voire même insultants, mais comme on dit chez les Wampas, "Dieu est au ciel et toi sur la terre, que tes paroles soient donc peu nombreuses". Alléluia!
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=110128.html

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 09:18

Outpost 37

Il y a plusieurs manières d'analyser Outpost 37. Allez, personne n'a de temps à perdre, en voilà seulement deux. La première est de se joindre au nombre des protestataires trompés par la bande-annonce pour se répandre sur le caractère raté du film. C'est certain, dans le genre "guerre contre les aliens", on a vu mieux. Bien mieux. Bien bien mieux. D'ailleurs, on aperçoit à peine ces envahisseurs et, sans mentir, ils sont grotesques. Passons donc au point deux. Outpost 37 n'est pas un film du genre "guerre contre les aliens". C'est une parabole sur les positions de l'univers occidental face à un quart/tiers/demi monde en ébullition, une allégorie de la contagion des mentalités par la conquête des cerveaux, la métaphore de la fin d'une civilisation et l'annonce d'une nouvelle. Là encore, on a fait mieux, et même beaucoup mieux. Mais rarement aussi marrant.
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=233604.html

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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 16:22

Whiplash

 

Sorte de Top Chef adapté à l'école de la musique, Whiplash pourrait être l'œuvre d'un Bernie Bonvoisin qui aurait décidé de porter à l'écran un des meilleurs albums de son ancien groupe, Trust, l'anciennement très renommé Marche ou crève. On visite la cuisine avec des apprentis au taquet, comme on dit sur M6, passés au chinois par un maître queux aussi découenné que mal embouché. Le soufflet monte doucement, la sauce prend et rien n'est flan. Au final, la baguette se partage doublement et on est saisi par cette surprise qui révèle sa saveur aigre-douce. Ça matche! comme on crie dorénavant à la TV. 3 étoiles et un passage en caisse pour la remise de prix (Festival du film de Sundance).

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