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Fameuse radio!


Au fait, retrouve (Presque) Fameux sur
et le (presque) Myspace

Qui es-tu, (Presque)?

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coooolagos

 


28 décembre 2009 1 28 /12 /décembre /2009 21:13

http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/ZoomPE/9/2/4/3760148282429.jpg

 

Comme chaque année, retrouvons notre marronnier préféré et réalisons avec lui le bilan des 365 derniers jours écoulés.

 

Top 5 chansons

1. Face-B – Une fille moderne

Un disque fichtrement inégal mais une chanson fichtrement désarmante.

2. Decibelles - Bloody bloody whiffy skuzzy

Un EP fichtrement désarmant et une chanson fichtrement excitante

3. The Von Bondies - Only to haunt you

Chronique (presque) fameusement ratée pour un disque de haute pop, et cette chanson qui hante, en effet.

4. The Rakes - That’s the reason

Tout est dit dans le titre – The Rakes sont la raison. Et The Rakes ne sont plus…

5. Pink Mountaintops - Axis : thrones of love

Disque débutant sur deux hits et… c’est déjà pas mal.

 

Disque pour crier son nom dans le brouillard

Kiki - Kaiku

 

Disque pour expliquer la vie aux amibes

The Penelope(s) & Morpheus – Priceless concrete echoes

 

Disque qui rend foi en l’omelette

The Ex – 30

 

Disque pour futurer vers le retour

Lushlife – Cassette city

 

Disque pour obliger Converse à sortir du vintage

PrésidentChirac – Yes future

 

Disque pour soutenir la participation de St Roch aux élections de 2036 (groupe Facebook en préparation)

Atomic Garden – Little stories about potential events

 

Disque qui fait bouger ta graisse sur celle des autres

John Lord Fonda – Composite

 

Disque de l’année 1956

The Jim Jones Revue - The Jim Jones Revue

 

Disque sandwich

Black Light Burns – Cover your heart + Anvil pants

 

Disque qui plante ton ordinateur et détruit ton imprimante

Golden Boots – Winter of our discotheque

 

Disque qui fait tomber la neige à l’envers

Declan de Barra – A fire to scare the sun

 

Disque du fils de ta meilleure amie

The December Sound – The silver album

 

Disque qui déclenche des poussées de grippes dindines

Butane – Endless forms

 

Disque dont la pochette fait dire à maman que tu étais gentil, enfant

The Bloody Beetroots - Romborama

 

Plus meilleur live

The Hard-Ons (devant 30 personnes)

 

Plus meilleure vidéo

Bikini Machine – Où vont les cons ?

 

Plus meilleur live pas vu

Minor Threat

 

Jonathan Richman de l’année

Abdul and Cleopatra

 

Enfin, notons le phénomène Panpan Master. Depuis que la chronique de Cuir moustache a été postée, elle caracole en tête, largement devant Bloody, des requêtes des internautes. Un vrai mouvement de fond, dis donc. Olé !

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24 décembre 2009 4 24 /12 /décembre /2009 16:02


N’ayant pas son pareil pour enfoncer les portes ouvertes, (Presque) Fameux, ta grosse boule musicale préférée, te propose pour Noël une chanson de Noël.

 

Pour la circonstance, exhumons ce morceau daté de 1985, nous narrant les fabuleuses aventures de la mère Noël au pays des poubelles.

 

Les amateurs se délecteront de ces paroles qui, malheureusement, n’ont rien perdu de leur portée, du minimalisme éclairé du duo fondateur et du son reconnaissable entre mille de la boîte à rythme.

Les autres (y en a-t-il ?) découvriront un groupe sortant réellement des normes.

 


 

Et parce que c’est vraiment Noël, (Presque) Fameux, ta guirlande sonore préférée, te rajoute en bonus exceptionnel Pavillon 36 (1986), lieu où tu risques d’atterrir un jour, qui sait…

 


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21 décembre 2009 1 21 /12 /décembre /2009 18:03

http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/ZoomPE/7/9/2/3760148283297.jpg


Franchement, elle n’est pas formidable, cette pochette ? Dans toutes les chroniques qui nous sont tombées sous les yeux (et Dieu que nous en lisons avant d’oser ouvrir un fichier vierge afin de poser nos gros mots sous influence), pas une ne l’a évoquée. De fait, voilà le rédacteur de ces lignes passablement perturbé. Que dire à ce sujet ? Qu’elle pourrait illustrer la couverture d’un livre pour enfants ? Qu’elle prouve que les chevaux sont des humains comme les autres ? Dans ce cas précis, la consigne est de ne pas s’avancer. Poser des questions plutôt qu’y répondre est une sage politique. Ceci étant, nous pouvons néanmoins remâcher toutes les considérations musicales que nous avons lues sur son contenu.

 

La première est que Kiss the moustache se range dans la catégorie ‘punk rock accessible’, qui se range entre ‘punk rock radio’ et ‘punk rock K7’. La seconde est que Kiss the moustache, par sa structuration même, est schizophrène. Ainsi, à chaque morceau évident succède un autre plus mordant, le bonbon puis le coup de bâton. De fait, le quatuor s’éclate au travers d’une large palette d’influences, courant pour la partie la plus popisante de Blondie aux Ramones en passant par Superbus ou Kim Wilde, et montrant ses muscles avec un punk rock croisant l’énergie basique de The Distillers jusqu’aux lego musicaux à la No Means No.

 

Les plus réveillés d’entre vous auront noté que ces jalons se posent au moyen de force formations à chanteuses. De même, les vraiment vitaminés rient encore en ayant lu le nom de The Distillers. Cliché ! crient ces érudits. Pas évident en effet de parler d’un groupe punk rock à chanteuse en faisant l’impasse sur cette référence. Docte standard au demeurant, tant (Presque) Fameux, ton ami pour la vie, a usé Coral fang sur sa platine. Les américains avait retrouvé sur cet album miraculeux la formule que tous cherchaient depuis la fin de Nirvana : des mélodies à faire chantonner ta mère sous la douche croisées avec des guitares musclées et calibrées (mais beaucoup moins métal que celle du trio de Scieattle – Berry). Et quelle voix ! Celle de Brody Dalle, cousine de Béatrice, a la puissance, la hargne et le côté râpé du regretté Kurt Cobain, disparu dans une tragique chasse à courre. Annita ne possédant pas pareil organe et son groupe versant peu dans le punk viscéral, les chansons les plus puissantes des Tasty Poneys ne peuvent rivaliser avec celles du quatuor aujourd’hui défunt. Mais, ne visant pas les mêmes buts, il paraît logique qu’ils n’obtiennent pas les mêmes effets. Simple question de positionnement...

 

Les moins endormis auront à ce stade compris que le rédacteur est passé d’une chronique disque aux louanges d’une référence. Revenons-y donc et exposons le troisième constat : amateurs de sucreries ou fans d’émotions fortes trouveront leur compte sur le contrasté mais brillant Kiss the moustache. Il suffit juste de choisir son camp... Nous avons choisi, et nous remercions le groupe, très sincèrement, pour son très bon demi album.

 


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18 décembre 2009 5 18 /12 /décembre /2009 18:04

Alec ?

Un jeune homme brillant, à l’aise dans les styles les plus percutants. Célèbre pour son projet dément Atari Teenage Riot, ce ressortissant allemand a aussi une riche carrière derrière lui. (Presque) Fameux tire son chapeau à cet artiste polystyles.

 

http://dietrichthrall.files.wordpress.com/2009/06/empire_alec.jpg


Première démonstration de son ébouriffant talent avec une chanson d’amour. A (Presque) Fameux, on apprécie sa manière de réanimer ce genre usé jusqu’à la trame.

 

Empire ?

L’homme a prouvé tout au long de sa trajectoire qu’il aime la guitare. Son projet Futurist en cela est aussi contondant que son intitulé trompeur. L’homme ne fait nullement un pas vers l’inconnu avec ses chansons punk digitale à la structuration classique. Une claque, néanmoins.

 


 

Alec Empire ?

A une époque, le créateur a frayé avec la scène jungle, version dépouillée, thrash et speedée du ragga. Il a abouti à un croisement entre influence caribéennes et froideur industrielle tout à fait perturbant. Indansable, mais là encore vivifiant et inusable.

 


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14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 12:41


Comme le dit l’adage, tous les goûts sont dans la nature. Ainsi, certains vont passer des mois à perfectionner le son de leur album au détriment de leurs compositions. D’autres préféreront mettre l’accent sur leur apparence (look en suédois) au contraire de quelques-uns qui investiront toute leur énergie dans la promotion. Notre e-gazette, carrefour de la création contemporaine, recense foule de ces comportements, inclinaisons ou nuances. Il faudrait un catalogue pour les consigner et une énergie qui, au regard de l’intérêt de la tâche, nous fait pitoyablement défaut.

Notre résolution se brise sur les rivages de la morosité (ouah). Il est en effet patent que la plupart des disques que nous recevons se calent dans un registre qui, quel qu’il soit, ne déroge guère à ses fondamentaux. Un disque de punk-rock va se terminer comme un disque de punk-rock, et le reste est à l’avenant. Heureusement, (Presque) Fameux fait pour toi un travail de tri, camarade, te permettant ainsi de ne lire que le meilleur, la crème, la fine fleur.

http://asthmatickitty.com/images/jookabox/jookabox_-_lisa_fett_-_mom1_bw.jpg

Do you think i'm sexy?

Dès lors, peut-on ranger ce quatuor américain dans cette prestigieuse case ? Pas réellement. L’opus n’a le droit d’intégrer nos colonnes qu’en vertu du taux de fraicheur qu’il amène. Ce travail sonore en sature l’atmosphère. Et qui dit saturation pénètre les champs dorés de l’excès. Et l’excès n’est pas le meilleur ami de la musique – hardcore, speedcore et flokcore excepté. Ainsi, ce disque pourra provoquer une réaction similaire à celle de Tlupi (hello !) écoutant pour la première (et sans doute dernière fois) un disque de Beats International (souviens-toi Dub be good to me en 1990). Il y en a trop, avait-elle dit à l’écoute de cette fusion world – dance (où le futur Fat Boy Slim tenait la basse).

Pour certains, il y en aura effectivement trop. Mélanger tout ce que l’on trouve sans suivre une ligne directrice cohérente et affirmée (et lâchons le terme berrichon – merchandisable) provoque un malaise similaire à celui de mélanger alcools et vins : on est vite saoulé. Sur cet effort, le quatuor n’y va pas avec le dos de la cuillère en jetant dans son creuset hip hop, rock, country, world et un peu tout ce qui passe près de leurs oreilles. De là, des titres variés, souvent très accrocheurs, fins en dépit de l’évidence des emprunts, et finalement sacrément bien troussés. En un mot hors normes. C’est certainement ce terme qu’emploiera la cohorte de fans spontanés de ce groupe spongieux.

(Presque) Fameux, Suisse d’esprit depuis sa naissance, ne se prononcera pas. Son personnel sera néanmoins autorisé à contempler ce clip, aussi dingo que les aventuriers en étant à l’origine.

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11 décembre 2009 5 11 /12 /décembre /2009 12:55
Deicide ?
Tu aimes tuer les dieux ? Féru de metal de mort ? OK, tu possèdes toutes les caractéristiques fondamentales pour adorer Deicide.

http://www.officialmammothguitars.com/Model_pix/glen_deicide.jpg
Glen Benton avec sa nouvelle canne à pêche.

Homage for Satan ?
Ouvrez, ouvrez la cage aux clichés, chantait autan ce skinhead aux cheveux long de Pierre Perroï. Bien sûr, l’inspiration saura bouleverser les kids de 14 ans, avance l’auteur de ces lignes, soudain atteint de PhilipeManœuvreite aigue. D’un autre côté, il est conseillé d’avoir moins de 14 ans pour fréquenter ‘le meilleur blogzine au monde’ dixit Michael Jaqueson.

Metal de mort ?
A l’aise, malaise. Et du pur. Le riff d’intro justifie à lui seul l’écoute forcenée de pareille œuvre. Les breaks constants entretiennent et relancent l’attention. La voix de ce malade mental de Glen Benton demeure un puissant déboucheur de trompes d’Eustache. La violence et la vitesse d’exécution sont à leur acmé. Malheureusement, les deux longues sessions de soli viennent mélodiser cette pure pièce de haine, qui pour le coup perd de sa phénoménale puissance néfaste. Mince, à quoi servent les soli ? Cet Homage demeurant grandiose même ainsi alourdi, c'est dire  la force de cette composition.



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7 décembre 2009 1 07 /12 /décembre /2009 12:55
[5bb1991c.jpg]

Comme expliqué sur ce blogzine depuis 1983, date de sa création, il y a toujours deux façons d’envisager les choses. Prenons, au hasard, le cas Alex Gopher.

Alex Gopher a commencé à produire des disques au milieu des années 90. Il a été embarqué dans le package French Touch et a collaboré, et collabore encore, avec des stars. Tout a été dit sur lui. Pas besoin d’en rajouter. Paraphraser le dossier de presse en criant au génie suffit donc largement à chroniquer son nouveau disque. C’est ce que la plupart des concurrents ont fait.

Alex Gopher a commencé à produire des disques au milieu des années 90, mais chez (Presque) Fameux, c’est le premier que nous recevons. Etant des miroirs fainéants, nous ne réfléchissons que (sur) ce qui passe dans notre champ. De fait, l’ami Alex nous reste inconnu. Nous pouvons certes paraphraser son dossier de presse en criant au génie, action à laquelle el pendu nous engage – oblige, mais nous avons choisi d’écouter son nouveau disque.



Premier constat, Alex aime la dance. Ressemblant à cette endive de Moby, le gaillard a une approche bien plus séminale de la musique que son sosie chauve, du moins avant que ce dernier, au demeurant tenu ici en haute estime, ne s’auto-rattrape par sa propre légende. De fait, passe ton chemin si tu aimes des choses raffinées comme ceci ou violentes comme cela, cette compilation a pour unique but de faire danser. Sauter, bouger, trémousser son popotin. Ecoute Push pour t'en convaincre!
Second constat, Alex a du cerveau et de l’oreille. Quand l’amicale bourrine dégaine les boum boum pour faire bouger les foules, notre skinhead n’en a qu’un usage circonstancié. Bien entendu, ses créations devant davantage être jouées dans des clubs que des salles de crémation, toutes dégagent une certaine puissance, manifestement d’essence sexuelle. Là est le talent de cousin Alex : titiller notre penchant lubrique. Et en passionné de cinéma suédois 70’s, l’homme sait nous toucher de belle manière.
Troisième constat, Alex n’a pas honte de son côté putassier. Jouant sur les plus bas instincts (le martellement répété, l’appel du stupre, une main sur les hanches, un doigt dans ta bouche), l’homme-orchestre travaille notre côté viscéral en parfaite connaissance de cause. OK, les plus évidents effets sont convoqués sur son œuvre de réinterprétation. Les plus évidents, pas les plus clichés, hein.
Certes, tout cela reste de la dance, avec ses passages obligés et ses moments bas et hauts. N’empêche, sur ce terrain aussi concurrentiel que galvaudé, l’ennemi des cheveux se démarque, et dans le bon sens du terme.
Quatrième constat, Alex est éclectique. Que de monde rassemblé sur My new remixes ! Soit ce stakhanoviste a signé de son sang un pacte avec l’industrie du disque, soit il doit une lourde somme au fisc. Des plus célèbres (Benny Benassi & David Bowie) aux (presque) inconnus (Tocadisco), des nouvelles stars (Who Made Who) aux vintage gloires (Kraftwerk), des stars de là-bas (Fischersponer) aux patrons de Marseille (IAM), Alex Gopher se paie tout le monde, à commencer par lui-même !
Cinquième constat, Alex bosse. Pour certains, un remixe est une entreprise lucrative où il suffit d’ajouter une guitare samplée, une boucle de violon et trois percus pour se différencier. Pas notre poto, qui réinterprète à fond les morceaux. Enfin, c’est ce que dit el pendu, l’ami des amis des stars, la plupart des titres appréhendés nous étant, le label ne nous ayant pas transmis les originaux, inconnus.




Verdict : 8/10 sur l’échelle Fat Boy Slim
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4 décembre 2009 5 04 /12 /décembre /2009 08:45



Sloy ?

Un groupe passablement étrange, qui a durablement impressionné tous ceux qui ont écouté leurs albums, voire rendu accros les chanceux les ayant vu sur scène.

 

Pop ?

Une chanson obsédante, écrite spécialement pour t’obséder, et jouée précisément dans ce but. Répondant parfaitement à son intitulé, cette œuvre dégage en outre un parfum de folie et de souffre proprement réjouissant.

 

Sloy ?

Béziers, Languedoc-Roussillon, France. Renommée européenne, gros nom des 90’s. Albums aux pochettes magnifiques, recherchés des collectionneurs. Formation dissoute avant le XXIème siècle.

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30 novembre 2009 1 30 /11 /novembre /2009 12:56


Ndaref roulait à bord d’el coche ce matin – midi. Il aurait aimé pouvoir écouter United blood d’Agnostic Front, histoire de retrouver son énergie, mais il devait travailler. Travailler, quand on est un (presque) (fameux) journaliste, consiste à se frapper l’audition d’un tas de disques qu’on aurait jamais eu l’idée d’écouter si on n’y était pas obligé.

Il avala une gorgée d’eau minérale et glissa Githead dans l’autoradio. La route, la route, la route. Au bout d’un moment il se demanda où la route le menait. Il ne savait plus, sans doute interviewer quelque artiste à moins qu’il ne soit convoqué à l’Hôtel des Impôts. Il était perdu. Perdu dans le temps. La musique qui sourdait des enceintes l’égarait. Combien de francs avait-il en poche ? Pas grand chose, mais assez pour se payer quelques litres de gasoil - le pétrole coûtait des peccadilles – ou plusieurs demis de bière. Boire était plutôt bien vu, partout sa publicité stipulait qu’en consommer rend beau, séduisant, libre. Fumer était classe. Dans la salle de concert où il avait assisté au show envoûté de Ride, les saturations rebondissaient sur des nuages de fumée. Insouciance des temps de crise. Quand des chômeurs bradaient leurs bras, offrant une année de salaire pour se faire embaucher, d’autres perdaient la vie dans la boucherie de l’ex-Yougouslavie. Un massacre si proche qu’il aurait pu le rejoindre avec sa R9 GTD. Elle n’aurait jamais passé un contrôle technique, qui heureusement n’existait pas. A l’intérieur de son habitacle déstructuré, un poste K7 mal monté diffusait aléatoirement Nirvana, The Fall, du speedcore et du hardcore. Il n’y avait pas de radars au bord des routes, jamais il n’avait subi un contrôle d’alcoolémie. Il...

Ndaref venait de se faire flasher. Retour au réel. Quand la lumière blanche et froide a éclaté dans son rétroviseur, quasiment 20 années l’ont en un éclair rattrapé. Que de libertés avait-il perdu dans ce transfert... Il ne savait qu’en penser. Il ne savait non plus que penser que Landing. Il aimait le son de ce disque, qui lui rappelait les fringues XXL dont il était bon de vêtir vers 1990. Depuis, le temps avait passé. Les couleurs avaient été remplacées par un camaïeu de noirs, et la plupart des automobiles modernes, équipées de série de poste CD MP3 à prise USB, étaient grises. Landing ramenait donc une certaine excitation dans ce monde faussement sécurisant. Nostalgie ? Certes, mais pas seulement. Froideur des émotions. Chant distancié, ton uniforme, communion zéro. La musique s’avérait aussi clinique, répétitive et mélancolique qu’à l’époque, seule la basse avait était poussée au mixage. Landing évoquait les heures à traîner ces grosses chaussures à semelles compensées, une sorte de jouissance toute personnelle et qui néanmoins impressionnait. Chansons longues, avec un minimum de variations. Une ambiance, un genre, un son.

Ce pur exercice de style est signé de stars underground, Colin Newman (Wire), Malka Spiegel et Max Franken (Minimal Compact). Affolés par de tels noms, les journalistes exhibent à qui mieux mieux leurs références, évoquant tour à tour Wire, Can ou Stereolab. Pale Saints semble pourtant une plus juste référence, la scène pré-shoegaze un docte positionnement. Pas de quoi remplacer les disques de l’époque sur la platine, mais cette avalanche d’accroches allait plaire à el pendu. Ndaref chercha à lui signaler par téléphone. Il savait pertinemment qu’el pendu, génie de l’information, était déjà au courant (ne lui avait-il d’ailleurs pas donné ce CD), mais il espérait que son côté professionnel éveillé allait tempérer les hurlements de son supérieur au sujet de sa (mé)conduite routière. el pendu décrocha quand Ndaref avisa un garde-boue blanc dans l’encadrement de sa fenêtre. Motard, gyrophare, arrêt au bord de la route, PV et points retirés. Une époque (presque) fameuse.

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27 novembre 2009 5 27 /11 /novembre /2009 09:11

 

Pourquoi cette vidéo?

Pour te prouver, cher lecteur, que parfois une reprise peut se hisser au niveau de l'original. Ce qui n'est pas commun, tant dans ce monde reprendre des standards déjà existant permet de se débarrasser de la question, fort problématique, de la création. Hélas, ne se hisse pas à la hauteur du mythe qui veut.

 

Toucher au mythe Beatles?

Oui, c'est ça, papa. Oser affronter cette légende sans passer pour de joyeux pitres est déjà en soi une prouesse.

 

Que sont-ils devenu?

Curieusement, nous n'avons plus de news des Beatles depuis un moment, maintenant. Dommage, ces petits gars possédaient toutes les armes pour mettre le monde à leur pied. Quant aux Aggrolites, ils poursuivent, du moins selon nos agents infiltrés, leur entreprise reggae.

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