7 août 2009
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(Presque) (Presque) Fameux: les désolés
Il est des disques qu’on aime d’emblée, d’autres que l’on déteste immédiatement, puis il y a ceux qu’on conserve, afin de voir si le temps ne les rend pas meilleurs. Ce processus marche assez peu, sauf exception. Les désolés ne sont donc pas de mauvais disques. Disons que ce sont nos oreilles qui ne sont pas assez ouvertes, ou trop, voire les deux à la fois.
A Place To Bury Strangers / A Place To Bury Strangers / Rocket Girls Records
Précédés d’une réputation balèze, A Place To Bury Strangers débarque sur le vieux continent avec une compilation de titres enregistrés entre 2003 et 2007. En 2008, la rumeur fait d’eux la relève de Joy Division, My Bloody Valentine ou Jesus and Mary Chain. Pas moins. Mais pas plus non plus, tout ayant déjà été conceptualisé, joué, enregistré, par ces formations clés. C’est donc en lorgnant dans l’enjoliveur chromé d’une Bentley que APTBS envisage l’avenir. En soi, ce comportement, généralisé au monde de la musique dans sa globalité, n’est pas pour refroidir (Presque) Fameux. D’autant que c’est du côté de Jesus and Mary Chain que le groupe américain puise l’essentiel de son inspiration. Entre la tentation de la saturation, les multi couches de guitares ou les claviers 90, le tour de passe-passe est joliment exécuté. Le problème, le seul problème, le problème donc, est que JAMC est une référence à ce point colossale que tous ceux qui s’y essaient sont immédiatement taxé d’exécuter du sous JAMC. Et pas de bol, ou plutôt terrible logique, c’est le cas ici. Cette compilation est assez réjouissante, mais pourquoi se fader un quasi décalque alors que les originaux sont à portée ?
Telephon Tel Aviv / Immolate yourself / BPitch Control
Voilà un disque que nous avons longtemps écouté à (Presque) Fameux sans arriver à nous décider s’il était grand ou anecdotique. Grand, car les mélodies sont porteuses, le chant assez prenant, les boucles musicales réussies, les effets plutôt bien amenés, le traitement sonore abouti. Anecdotique car cette inspiration new wave, en 2008, franchement... Tel est le principal avantage et le pire défaut du disque : son côté hors du temps. Pour le meilleur, disons que TTA ramène une électro – pop aussi classieuse que classique vers nos terres (presque) incultes. Le drame est cette inspiration new wave, en 2008, franchement... Alors, certes, disputer quelques parties de FIFA 2006 ou conduire seul avec Immolate yourself comme bande sonore est loin d’être déplaisant. On entrevoit même la main du sublime sur quelques passages particulièrement sombres, puissants, émouvants. Mais, même si les écoutes successives ne révèlent aucune faille au sein de ces solides compositions, cette inspiration new wave, en 2008, franchement...
Voilà un disque que nous avons longtemps écouté à (Presque) Fameux sans arriver à nous décider s’il était grand ou anecdotique. Grand, car les mélodies sont porteuses, le chant assez prenant, les boucles musicales réussies, les effets plutôt bien amenés, le traitement sonore abouti. Anecdotique car cette inspiration new wave, en 2008, franchement... Tel est le principal avantage et le pire défaut du disque : son côté hors du temps. Pour le meilleur, disons que TTA ramène une électro – pop aussi classieuse que classique vers nos terres (presque) incultes. Le drame est cette inspiration new wave, en 2008, franchement... Alors, certes, disputer quelques parties de FIFA 2006 ou conduire seul avec Immolate yourself comme bande sonore est loin d’être déplaisant. On entrevoit même la main du sublime sur quelques passages particulièrement sombres, puissants, émouvants. Mais, même si les écoutes successives ne révèlent aucune faille au sein de ces solides compositions, cette inspiration new wave, en 2008, franchement...