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Fameuse radio!


Au fait, retrouve (Presque) Fameux sur
et le (presque) Myspace

Qui es-tu, (Presque)?

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coooolagos

 


10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 13:12

http://www.dinoutoo.com/cache/manifestations/7925-max-chateau.jpg

 

Ola, les LLPDE. Vraiment de l'espace votre nom, d'ailleurs. Question que tout le monde doit vous poser: comment en êtes-vous venus à vous affubler d'un tel sobriquet?

Avec Fred, on se connaît depuis le lycée. On a commencé à jouer ensemble il y a presque 10 ans maintenant. Le nom du groupe date de cette époque, et plus particulièrement d'une fameuse soirée au festival de la Manche à Annonay. On avait toute une histoire qui expliquait pourquoi ce nom. Maintenant, il fait partie de nous !

 

Au fait, qui est qui et qui fait quoi, chez vous? Et depuis combien de temps? Et où?

Au niveau musical, je m'occupe de la guitare et des machines. Fred est en charge des batteries. On a développé autour de ça de nombreuses collaborations pour le son, la vidéo, la sérigraphie, la photo, la technique. On a notamment travaillé avec : Sylvie LAROCHE: Vidéo & Artwork, Patrice JAMET : Vidéo, FDY & CCL : Vidéo. Romain BEAUCOUSIN: Photo & Sérigraphie, Nicolas CHAZEL: Poésie sonore, Gwenn GRANDJEAN : Lumière, Vincent TRAVAGLINI : Son. On aime beaucoup collaborer avec des personnes extérieures au groupe, sur des thématiques différentes de la musique. C’est à chaque fois des rencontres très chouettes !

 

L'idée du duo s'est-elle imposée d'elle-même ou vous avez subi des plans sociaux en rafales?

Au départ du groupe, on était beaucoup plus nombreux. On a joué avec d'autres personnes: guitariste, bassiste, percussionniste, chanteur(euse), saxophoniste, violoncelliste. Le nombre de musicien a diminué progressivement. Certains sont partis à l'autre bout du monde, d’autres ne se retrouvaient plus dans cette musique. Au final, on s'est retrouvé à deux. On a les mêmes envies, ambitions, les mêmes façons de travailler. C'est à partir de là qu'on a commencé à regarder du côté des machines, de la vidéo, pour avoir à deux un vocabulaire le plus riche possible.

 

A l'image de son intitulé, votre disque séduit par ses contrastes parfaitement assumés. D'où venez-vous musicalement, bande de lutins, pour posséder si vaste champ d'inspiration, entre psyché et hardcore?

Perso, mes premières amours, c'est le rock des années 70. Pink Floyd et les Doors en tête. Chronologiquement sont venus se greffer le dub, l'électro, le hardcore. Beaucoup plus tard, j'ai pu m'intéresser au Post Rock. Une pointe de Click'n'cut. Maintenant, il y a toute une vague de groupe de rock indé plutôt sympa ! A côté de ça, j'aime beaucoup aller râler dans un centre d'art contemporain. Tout ce qui est installation, qui a un lien avec l'art / science me plait beaucoup !

 

Votre disque séduit également par sa cohérence, même éclatée. Quel était votre dessein au moment de l'enregistrement? Pensez-vous l'avoir atteint?

Ça commence à faire un moment qu'on la enregistré, ce disque ! On était en studio en septembre 2008. Les histoires de pochette, dont on parlera sûrement par la suite, on retardées la sortie jusqu'en février 2010... Du coup, quel était notre dessein à l'époque? Peut être juste réussir à enregistrer un disque qui nous corresponde. Avant ce disque, on avait enregistré une démo 2 titres. Les retours sur cette démo n'étaient pas très bon, alors qu'en live c'était plutôt positif. Du coup avec ce premier album, on avait envie de faire un bon disque, tout simplement! Un disque qui serait le reflet de ce qu'on avait dans la tête. Du coup, les morceaux ont été composés pour être enregistrés, alors qu'avant on composait les morceaux d'abord pour les jouer en live.

Je pense qu'au final on est content du résultat ! Il y a du bon et du moins bon, mais c'est cohérent avec nous deux.

 

Quel retour vous fait-on de Kill me when I'm dead? Quels sont les principaux éloges et les principaux reproches lancés à son sujet?

On a pas mal d'éloges au niveau du son. D'avoir bossé dans un vrai studio (Forces Motrices - Genève) s'entend, apparemment. Le côté varié / cinématographique doit faire des adeptes. Mais j'imagine que pas mal de monde bloque là dessus, aussi. Certaines transitions sont abruptes, je crois que c'est notre manière de composer. Parfois ça marche, parfois non. Dans tous les cas, c'est toujours plus facile d'avoir des retours positifs que négatifs, ce qui est dommage au final !

 

Cet album vous ouvre-t-il des portes? La première partie de Michael Jackson étant suspendue par la disparition momentanée de ce dernier, vers quelles autres aventures musicales vous conduit-il?

L'album nous a permis d'intégrer le label Hell Vice I Vicious qui nous donne un précieux coup de main, et qui a sorti l'album en vinyle. On a pu intégrer également le Ciel (structure d'accompagnement de groupes et salle de concert à Grenoble) pour préparer la tournée. D'ici une semaine, on part 15 jours dans les pays limitrophes à la France pour une dizaine de dates.

 

Comment travaillez-vous, au fait? Bœufs inlassables ou écriture en parallèle? Implorations de lutins ou culture du féculent?

Non, pas vraiment de bœufs. C'est plutôt une écriture séquentielle, en tous cas pour cet album. On se connaît bien musicalement avec Fred. On a beaucoup parlé de ce qu'on aime ou pas, de là où on voulait aller et de comment y parvenir. Concrètement pour cet album, Fred avait installé sa batterie dans un des locaux du Ciel, et moi j'avais investi le sous-sol de notre maison. Je composais des bouts de morceaux avec guitare et machines que je passais à Fred. Il pouvait poser dessus ses batteries qu'il enregistrait et qu'il me repassait. Ainsi de suite jusqu'à avoir un album.

 

Comment en êtes-vous arrivés à collaborer avec des artistes et ainsi proposer 13 pochettes différentes? Racontez-nous cette belle prouesse en cette époque du tout virtuel...

C'est justement en menant une réflexion sur le tout virtuel. Au départ, on voulait questionner la dématérialisation de la musique en proposant une pochette de disque qu'il fallait détruire pour accéder au cd. On a travailler un long moment là dessus avec deux graphistes (Sylvie Laroche et Romain Beaucousin) et Kamarade pour la réalisation. Au final, on s'est complètement perdu. Le résultat ne nous plaisait pas du tout. Du coup, on est repartit à zéro avec cette pochette collaborative. On a proposé à qui voulait de faire une illustration pour l'album. Les seules contraintes étaient les couleurs des encres blanches et noires, et les dimensions du carton. J'aime l'idée que 13 illustrations différentes faites par 13 artistes qui ne se connaissent pas puissent créer un tout cohérent. Je trouve que c'est une belle métaphore de ce que l'on essaie de faire musicalement.

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Sur l'article, nous avons rapproché Paulson de France culture, signé Arnaud Fleurent-Didier. Qu'en pensez-vous? Expliquez-nous la genèse de cette chanson, amis patates...

Pourquoi pas, mais c'est pas une influence directe. A l'écoute, c'est vrai qu'il y a quelques similitudes. Ce morceau est né de notre rencontre avec Nicolas Chazel. Il pratique la poésie sonore avec le Coll&ct'if, avec qui nous avions collaboré en 2007. Nous lui avons proposé de travailler avec nous sur un morceau de l'album. Il est venu avec ce texte et voila !

 

Comme Paulson, 'tu n'es jamais allé voir les prostituées', beau Lutin?

Zahia Dehar, une fois, mais ça compte pas !

 

Il paraît que votre prochain disque est déjà enregistré et que vous y avez invité Carpathian Forest au complet. La perspective de collaborations vous tente-t-elle?

Décidément, tu es très bien renseigné ! On a même un featuring avec Azazel en personne. Jusqu'à maintenant on a collaboré avec de nombreuses personnes pour tout ce qui est périphérique à la musique. Alors pourquoi pas franchir le pas, et travailler avec d'autres musiciens !

 

Tient, (Presque) Fameux est bon avec toi, Lutin. Nous te proposons de déterrer une célébrité morte pour que tu puisses enregistrer avec elle. Tu choisis qui et pourquoi?

Jim Morrison. Je suis un peu comme une groupie avec lui ... Son côté romantique et auto destructif m'a toujours attiré.

 

Bon, c'est fini. On voulait trouver une pirouette sur les patates mais, purée, c'est compliqué. Quel est le truc le plus marrant qu'on vous ai jamais sorti, chers explorateurs?

Pas d’anecdote en particulier. Par contre, la plupart des gens qui entendent notre nom s’attendent à de la chanson française, ou à quelque chose de festif. J’imagine que pour eux, le grand écart peut être assez rigolo !

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