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Fameuse radio!


Au fait, retrouve (Presque) Fameux sur
et le (presque) Myspace

Qui es-tu, (Presque)?

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coooolagos

 


31 mai 2010 1 31 /05 /mai /2010 12:29

http://wallabirzine.blog.free.fr/public/The_Marxmallows/19_1.jpg

 

Who cares ? Qui s’en soucie ? C’est un peu la réflexion que Ndaref s’est faite après la première écoute de l’album. Qui allait pouvoir aimer ce disque ? Qui espéraient toucher ceux qui l’ont enregistrés ?

Pourtant, les choses commençaient bien. Un verbe qui n’a rien ici rien de galvaudé. Dès les premières secondes du titre d’ouverture, Everyone hates, avec sa structure empruntée aux Ramones, réconforte les oreilles. Rien d’exceptionnel, mais le métier de chroniqueur est si difficile qu’il est doux d’en revenir aux fondamentaux, même remâchés. Seulement, après quelques secondes de bonheur, les choses se calment. Elles se calment même si bien qu’on se demande où le groupe souhaite en venir avec ce son parfait. Ce maudit traitement clinique qui nivelle tout est délibérément mis à l’œuvre sur l’opus. De fait, lorsque s’élève la voix du chanteur, le prisme punk de l’ouverture se fissure. Bienvenue en Californie du Sud.... Au moment des chœurs, Ndaref a, sans rire, l’impression d’écouter un de ces orchestres de bal qui font danser le dimanche. Heureusement, un peu d’énergie est retrouvé sur le refrain.

Les autres compositions lui firent le même effet. Dès lors germa cette idée : écrire ses impressions à propos de ce disque furieusement exotique, dans le mauvais sens du terme, et poster cet avis aux responsables, histoire de voir ce qu’ils en pensent. Avec toujours cette question en tête. A qui cela se destine et, tel qu’avancé, qui s’en soucie ?

 

Tout était donc parti pour une catastrophe en règle. Un chroniqueur trouve un disque tellement tarte qu’il s’empresse d’aller le déclarer, par écrit, à ses auteurs. Il n’avait juste pas prévu un détail. Un petit détail qui, sans changer quelque chose aux requêtes fondamentales (qui et qui ?), modifie la donne.

Voilà qu’au fil du temps, Ndaref se met à apprécier Everyone hates. Le passage balloche ne le fait plus rire et il chante le refrain. Ensuite, c’est à peu près toujours pareil. Une fois que la tête de pont est édifiée, l’invasion est aisée. Voilà notre bon Ndaref qui, petit à petit, se délecte de ce son miel pures fleurs. C’est énorme, délibéré, franchement accrocheur. Ca lui plait, il doit l’avouer. Enfin, pas trop haut, tout cela demeurant une sorte de plaisir clandestin. Qui peut aimer ça ? Il aura fallu à notre chroniqueur pas moins de 5 écoutes pour seulement commencer à changer d’avis sur cette œuvre. Qui a pareille aisance temporelle, de nos jours ? De même, hormis des érudits modestes et mazoutés comme votre rédacteur préféré, à qui se destine cet objet ? Trop précieux pour les punks, trop enlevé pour les très jeunes, pas du tout branché, pas assez décalé, doté d’un visuel franchement insignifiant mais accompagné d’une charte graphique pour sa part tuante, il vise par élimination les auteurs de belles mélodies un rien musclées. Une niche dominée par une des sources d’inspiration majeures du combo (Weezer) et cédant rien de moins qu’à l’encombrement. Diantre, mais à quoi a donc pensé le label en le publiant ? Qu’est-ce qu’il lui a pris, et surtout sur quelles bases, et à quelles fins ?

 

Voilà autant de sensations, ponctuées de questions, que le web a charrié jusqu’aux Marxmallows et leur maison d’édition, Dirty Witch. Ceux-ci ont droit de réponse, si du moins ils ne tartinent pas des pages entières ;). Sauront-ils nous éclairer ?

 

La réponse est non. Après avoir attendu deux mois, Ndaref publie cette chronique sans réponse. Who cares?

 


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