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Fameuse radio!


Au fait, retrouve (Presque) Fameux sur
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coooolagos

 


20 décembre 2011 2 20 /12 /décembre /2011 13:35

http://theverybestofindie.files.wordpress.com/2011/11/meltones-nearly-colored.jpg?w=400&h=400

Ayant assez accroché l'oreille des internautes pour parvenir à financer, via My Major Compagny, son premier album, Meltones a réussi la prouesse de le faire produire par le très convoité Zdar. A l'arrivée, l'opus pur pop rock répond aux attentes d'une nouvelle génération d'auditeurs, son immédiateté, sa finition sonore chirurgicale et la qualité de ses compositions souffrant toutefois de quelques défauts obligés, au regard du jeune âge.

Bus Palladium

Meltones, c'est un peu le film Bus Palladium appliqué à la réalité. On se rencontre, on monte un groupe, on plait au public, on séduit les internautes et maintenant on attend la reconnaissance. On ne sait pas si des histoires d'amour déchirantes sont inclues au scénario, mais côté casting et trajectoire, tout se tient. La différence avec la production cinématographique est que si les acteurs recevaient des louanges démesurées à propos de leurs chansons singulièrement creuses, celles de Meltones sont réellement accrocheuses. Le disque, conçu comme une suite de hits, en recèlent d'ailleurs quelques-uns bien réels, dont un titre au potentiel radiophonique évident. Don't stop breathing est effectivement un tube en puissance, appuyé par pléiade de chansons séduisantes. Oscillant entre Phoenix, nouvelle référence pop incontournable, et The Strokes, pour son penchant énervé, Meltones synthétise en fait de larges influences, qu'il s'agisse aussi bien de Pony Pony Run Run, Kooks ou même U2. Du varié, du plaisant, de l'aguichant et rien de déconcertant, bref du fédérateur, terme s'avérant un parfait qualificatif à Nearly colored.

Trop lisse

Le hic tient justement à ces rapprochements. En-dehors des titres où Meltones impose sa personnalité, un (trop) grand nombre renvoie directement à ces tuteurs. S'il est certes difficile, voire impossible, d'innover en domaine musique, surtout sur un terrain aussi convenu que le pop rock, pareille filiation peut être gênante, voire même assez gonflante pour les moins candides d'entre nous. Quand au son, son parfait équilibre aurait eu le mérite d'être contrasté par davantage d'aspérités. On ne demande pas d'en revenir au quatre pistes, mais l'impression d'écouter une pièce design souvent l'emporte sur le côté viscéral de la chose… Trop lisse, ça lasse. Mais bon, que demander d'autre à l'harcelé Zdar?

La suite au prochain épisode

En conclusion, Meltones fait songer à la pierre précieuse brute qui, savamment taillée, pourra devenir diamant. Au groupe de trouver patience et instruments pour sublimer son talent plus qu'à l'ouvrier devant le révéler. Ceci dit, pour un premier essai, force est constater qu'on a vu largement pire (mais bien meilleur aussi, souvenons-nous des Wombats, par exemple). Bref, à suivre. En attendant, le film déroule sa bobine numérique…

 

 

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commentaires

P
<br /> Un vieux rockeur m'a fait découvrir le groupe de surf. Pour les deuxièmes je dois la découverte aux suggestions youtube!<br />
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P
<br /> Un peu convenu en effet. Au début j'ai cru que tu chroniquais ces Mel-Tones là: http://www.youtube.com/watch?v=0FCU0cIOZ4M&feature=related<br /> <br /> <br /> Les seuls que je connaissais!<br /> <br /> <br /> En fait il existe aussi ceux-là: http://www.youtube.com/watch?v=88DlBgS28sc<br /> <br /> <br /> Pas mal non plus!<br />
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N
<br /> <br /> hello! purée, quelle connaissance encyclopédique! bravo!<br /> <br /> <br /> <br />