Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Fameuse radio!


Au fait, retrouve (Presque) Fameux sur
et le (presque) Myspace

Qui es-tu, (Presque)?

f.png  

coooolagos

 


7 octobre 2011 5 07 /10 /octobre /2011 16:06

 

Paraît que De Niro était autrefois un acteur génial. Enfin, certains disent ça. De mon côté, je l'ai toujours plus ou moins vu jouer le même rôle, comme s'il avait suivi des cours de comédie auprès d'Alain Delon. A moins que, devenu bankable, il y a 150 ans, les argentiers l'aient contraint d'évoluer dans un unique registre, ce que cet homme révolté n'a pas manqué de faire. De là, un mec burné enfilant les frusques de gangster pour turbiner. Un vieux tocard pété de fric qui tourne la pathétique série "Mon beau-père" (et moi, nous, est une ordure, contre les Tortues Ninja), pour s'acheter sa dix-neuvième villa. Notez que j'écris tout cela car je suis sûr que DN ne le lira jamais.

Néanmoins, si d'aventure l'ami Robert venait à parcourir ces lignes, j'aimerais qu'il saute le premier paragraphe pour s'intéresser directement à celui-ci. Tu pourras constater, mon cher, combien je t'ai apprécié dans Panique à Hollywood. Ok, le titre du film français est naze, What Just Happened? étant beaucoup plus percutant en VO, mais ça t'y es pour rien, mon grand. Non, écoute ce que ma main gauche dit à la droite. Purée, t'as vu De Niro? Il joue pas comme d'hab le mec furibard, le vieux mauvais garçon explosant de rage sous l'emprise de la vengeance / la coke / un gun. Il s'applique au contraire à rester sobre et classe, et même lorsqu'il prend un ecsta, il conserve son flegme. Raconte le film au lieu de délirer, a rétorqué la main droite. Ouais, c'est bon, j'y viens, t'es lourde à la fin...

Bob est un producteur qui mise pas mal de billes et une bonne partie de son avenir dans un film. Mais la scène terminale de ce dernier, avec le flingage d'un cleps, met tout le monde mal à l'aise, euphémisme américain. De là, introduction dans les coulisses de la machine hollywoodienne. Une bonne occase de côtoyer producteurs, scénaristes, acteurs, réalisateurs, groupies, le tout mâtiné de vie privée.

Sans être aussi foutrement captivant et vicieux que The Player, signé Altman, Panique à Hollywood divertit grâce à un scénario fluide à souhait. L'idée d'employer des stars pour peindre une chronique hollywoodienne n'est certes pas des plus finaudes, mais la plupart arrivent à ne pas (trop) surjouer leur rôle (Willis, je peux rien pour toi, bonhomme). Le final est bonnard. En un mot: cool. Tu m'en veux pas trop, Bob? Tu me promets que je finirais pas comme dans Casino?

 

L'original publié chez cette guilde du vélo à moteur, Musik Industry

Partager cet article
Repost0

commentaires