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Fameuse radio!


Au fait, retrouve (Presque) Fameux sur
et le (presque) Myspace

Qui es-tu, (Presque)?

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coooolagos

 


1 avril 2011 5 01 /04 /avril /2011 13:14

http://cache1.bigcartel.com/product_images/31099783/PENDENTIF_EP_high.jpg

 

Ma chronique de Mehdi Zannad n'a pas beaucoup plu, à (Presque) Fameux. Pas à mes collègues, qui ne se risquent à aucun commentaire, vu qu'ils ne lisent rien de moi et qui au demeurant se foutent de tout, mais plutôt à el pendu, rédacteur en chef de son état (qui devait être secondaire le soir où il a accepté de valider mon papier) et, plus grave, à Big Bad Boss. L'argentier en chef n'a pas apprécié de lire ce tissu de foutaises (qui n'a pas rapporté un foutu centime).

- Rien, que dalle, du vent! hurle el pendu dans l'open space. Pas assez intéressant pour susciter un débat et trop peu insultant/diffamant/sexuellement explicite pour provoquer le buzz. Le ventre mou de la chronique! Exactement ce qu'on veut pas!

el pendu, qui perd ces temps-ci ses cheveux à vitesse grand V, déclare que j'ai intérêt à me rattraper, avant de disparaître dans son bureau en pestant. Trente secondes plus tard, je reçois un lien de téléchargement (légal). Et voilà comment je me retrouve devant un dossier de quatre chansons signées Pendentif.

 

Pendentif, ça c'est un nom qui ne me dit rien. S'ils avaient pris soin d'ajouter le nécessaire terme "Satanic" devant, cela aurait fait groupe death suisse et j'aurais eu (presque) envie de l'écouter. Avec l'assemblage "Dirty Rotten" placé en tête, je me serais dit, chic, du hardcore! Mais là, non, rien, pur vide. Pendentif. Des français, qui plus est. Comment ne pas les détester? Leur dossier de presse me flanque la nausée. Il est question de "pop francophone, de "songwriters (qui) pratiquent une musique rêveuse et sensible aux éléments naturels" ou "d'écrin pop sautillant et mélancolique, teinté de synthés et de couleurs new-waveuses". Le pire est atteint lorsque j'avise que le groupe avance pêle-mêle "l'héritage de la pop anglo-saxonne (via les productions Sarah Records) et la variété française (tous les titres sont chantés dans la langue de Benjamin Biolay), sans oublier une appétence prononcée pour les chœurs féminins". Là, c'est trop. Contrairement à ce que préconise mon contrat de travail, je décide de clôturer ma journée bien plus tôt que l'heure prévue à cet effet.

 

Le lendemain, je suis dans le bureau d'el pendu. L'esclavagiste n'a guère goûté mon éclipse de la veille et, fixé face à lui comme antan placé directement sous les yeux de mon instituteur, j'écoute le EP au casque. Je me suis répété une trentaine de fois avant d'arriver à (Presque) Fameux : je suis un chroniqueur, je vais les torpiller / je suis un chroniqueur, je vais les torpiller, ma litanie ne résiste pas au fait: Pendentif est, en dépit de tout ce que je projetais, un excellent groupe. Quatre titres, autant de belles chansons. Il est même difficile de résister à tant d'entrain, de bonne humeur, de candeur et de positivisme nostalgique. J'écoute God save la France plusieurs fois d'affilée, surpris que personne n'ait songé à écrire ce standard avant. Pendentif, la chanson, est une terrible histoire d'amour, avec un petit côté Air tout à fait délicieux. Chantée par une fille (qu'on sait même pas d'où qu'elle sort), Riviera possède un rythme entraînant qui justement entraine loin, très loin, l'ensemble rythmé par des all right percutants. Les villes sonne joliment aussi, enfin moins, mais pas de quoi écrire une chronique assassine, dommage. J'écoute encore God save la France et encore et encore et encore et encore et soudain le casque m'est arraché des oreilles.

- Bon, maintenant t'arrêtes de beugler comme un porc qu'on égorge et tu vas me pondre ton papier!

Je dégage du bureau d'el pendu. Tout l'open space lève sur moi une mine réjouie et largement moqueuse. Mouais, c'est pas ce soir que je vais séduire la jolie brune, moi. Un de mes collègues m'apostrophe.

- Fan de musique extrême, c'est ça?

Il explose de rire. Je m'assoie devant mon computer et me perds dans les réseaux sociaux. Je tente d'écrire la chronique du merveilleux EP de Pendentif, mais mes mots sont impuissants à en rendre toute sa magie et sa majesté. Du coup, je refile cette corvée à un stagiaire, Jean Ghana, et dégage, bien trop de quarts d'heure avant l'horaire imposé. Bah, après moi le déluge (de bières).

 

 

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commentaires

A
<br /> <br /> Le bateau, les glaces ouais.<br /> <br /> <br /> Mais la voix  d'une "presque" ado qui pourrait j'imagine glousser et s'appeller kevina, là  nan, faut pas abuser, c'est trop pour moi!!!<br /> <br /> <br /> sinon chouette chronique, car j'ai regarder et ecouter.<br /> <br /> <br /> <br />
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N
<br /> <br /> kivina, stp...<br /> <br /> <br /> <br />
P
<br /> Cool cette chronique! Le groupe un peu moins pour moi...<br /> <br /> <br />
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N
<br /> <br /> moi, j'adore. mais j'aime la pop élégante et mièvre, style les slow italiens des 70's...<br /> <br /> <br /> merci, au fait!<br /> <br /> <br /> <br />