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Fameuse radio!


Au fait, retrouve (Presque) Fameux sur
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coooolagos

 


21 février 2012 2 21 /02 /février /2012 13:16

 

http://static.unitedreggae.com/music/disc/disc-2966-sly-and-robbie-blackwood-dub.jpg

Sly & Robbie – Blackwood dub

Des fois, pas besoin de se creuser la cervelle. Ainsi, une fois précisé le nom des signataires de ce disque, un point terminal pourrait conclure la chronique. Qu'ajouter au sujet de Sly & Robbie qui n'ai déjà été dit et rabâché? Que ces types sont des mythes vivants du reggae? Ce n'est plus une carte de visite qu'ils déballent mais le bottin de Kingston et provinces affiliées. Ils ont joué avec tout le monde, et surtout ceux qui comptent - Culture, U-Roy, Peter Tosh, Black Uhuru... N'en jetez plus! Le pire est qu'ils dégainent un autre bottin, les pages jaunes de Pop City, où ils ont prêté leurs services de techniciens qualifiés à des gens comme The Rolling Stone, Khaled ou Serge Gainsbourg, bref du bon milieu de route. En somme, le bassiste et le batteur ont converti leur association musicale en entreprise internationale qui ne connaît pas la crise. De temps à autre, ils mettent toutefois la pédale douce sur les gâches pour un petit disque perso. Dans ce cas, ils font les choses entre eux, s'entourant de gaillards de leur âge et enregistrant dans le studio où Marley a performé Catch a fire. Le résultat est un album de pur dub, comme annoncé. 10 titres plaisants, c'est certain, dans une optique roots, on s'en doute, mais ne comptez pas sur nous pour vous affirmer que Blackwood dub est meilleur ou pire que leurs productions estampillées 80. En fiers gardiens du temple qu'ils ont contribué à bâtir, S&R restent fidèles au dogme. Voici juste le nouvel opus des maîtres de la section rythmique. Cela aurait également fait un excellent raccourci...

 

 http://static.unitedreggae.com/music/disc/disc-2946-sizzla-the-chant.jpg

Sizzla Kalonji – The Chant

Sizzla est une star. Carrément un bambin face aux deux vétérans, il se traîne cependant une réputation béton, pleinement justifiée à l'écoute de The Chant. Ultra prolifique, le gaillard ne dilue pourtant pas la qualité dans la quantité. Surprise: si pour beaucoup, dont nous, la scène reggae cesse d'être intéressante, excitante et fascinante au passage de la décennie 80, The Chant ramène une fièvre qu'on n'avait plus ressentie depuis un bail. Plusieurs raisons à cette émotion. La première est la force des compositions. Entre inspirations roots, tendances dancehall, envolées ragga et freestyle de bataille, Sizzla décline une série de titres dont, prouesse, aucun n'est à écarter. Qu'il se place dans les pas de Marley avec ses compositions gorgées d'émotions et bercées par les chœurs féminins ou qu'il surfe sur les grosses basses soutenant des arrangements synthétiques syncopés, Sizzla impressionne. L'autre point fort est incontestablement sa voix. Evoquant tour à tour le rasta plein de foi ou l'adolescent en train de muer, elle se module entre puissance et fragilité, colorant différemment les chansons. Il faut entendre Sizzla sur le final de Jah made it possible, où il hulule plus qu'il ne vocalise, ou lorsqu'il atteint les hautes notes, étirant sa voix quasiment jusqu'à la rupture. The Chant est de fait un opus magique, dont les moments forts, à l'instar de Chanting rastaman, assurément le sommet, Chant ou Jah made it possible, flanquent la chair de poule, quand d'autres (Zimbabwe ou le très radiophonique Look what's happening) font remuer la tête. Grand.

 

 

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