Un jour, l'immense Philippe Vandel avait prouvé en quelques images combien dans notre monde tout est codifié. Ainsi, les images de surf ou skate étaient systématiquement rythmées au son du punk rock mélodique (on était dans les 90's). Diffuser du classique sur ces mêmes images gommait une bonne partie de leur impact. A scènes intrépides, typées jeunes, musique correspondante. Et non non rien n'a changé, comme chantaient les Poppys.
Surf Trip est un film de jeunes. On pourrait même parler de film rock'n'roll, avec toute l'odieuse pompe qu'on range derrière ce terme. On y trouve donc des cascades pas piquées des vers, des courses contre les méchants, du punk rock mélodique, mais aussi de l'alcool, de la drogue, des filles, en somme le package habituel de la rébellion. Dès lors, on pourrait imaginer que Surf Trip (originairement intitulé Shred (déchiqueté) – merci les génies œuvrant à la traduction) est un gros méchant navet. Presque.
La suite chez les chrétiens intégristes de Musik-Industry