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Fameuse radio!


Au fait, retrouve (Presque) Fameux sur
et le (presque) Myspace

Qui es-tu, (Presque)?

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coooolagos

 


27 décembre 2011 2 27 /12 /décembre /2011 08:37

Dans notre série "Les films drôles pour nous les crétins", il est impérieux de vous présenter ce maître étalon. The rocker comporte tous les éléments à même de transformer cette production en objet digne de culte. Ou pas loin.

- Un acteur. Tout film crétin repose essentiellement sur les épaules d'un acteur (crétin). Pour n'évoquer que les ultimes chef d'œuvre portés à connaissance dernièrement, il y avait un acteur (crétin) confirmé soutenant Hot Rod, un autre dans The Ringer, deux dans Surf Trip, et bien quatre dans le mémorable Hot Tub (mais foutrement aucun dans le navrant Very Bad Trip – hormis le barbu, soit juste un crétin). Là, il y en a un, un beau même, il emplit tout l'écran et se nomme Rainn Wilson. Crétin à souhait!


- Un scénario. Ou plutôt un scénario en bois. Car on s'en fout. L'intérêt des films crétins ne repose pas sur leur richesse scénaristique. On s'en tamponne. Tout est prévisible et on sait dès le départ comment ça va finir. Et on ne se trompe pas. Là, un batteur à la ramasse remonte un groupe avec les copains de son neveu. A votre avis, vont-ils rencontrer le succès et croiser la route de son ex groupe, qui l'a largué comme une vieille culotte avant leur apogée?


- Des situations. Bonne nouvelle, il y a en a des biens crétines. Là encore, la plupart sont provoquées par le comportement de l'acteur crétin, toujours plus ou moins bourré de tics. Pas que bourré de tics d'ailleurs, The rocker étant un de ces merveilleux films où on fait usage d'alcool, où on vomit et où on dit quelques vulgarités. Pas trop. Pourtant, on aime bien, nous. Bref, sans être récompensé du prix de l'humour crétin (attribué année après année et malgré lui à Klapish), The rocker remplit sa mission: il divertit et fait (parfois) bien rire.


- De la musique. Très crétine, certes, ce qui dans ce cas est loin d'être appréciable. Entre Vesuvius, le groupe heavy glam à la Van Motley Ratt, et les compositions du nouveau groupe, ouille ouille ouille. D'un autre côté, c'est tellement énorme et raté que c'en est marrant, de même que les prestations scéniques. Enfin, la plus cocasse reste la première, le bal de fin d'année avec soli de batteries outranciers. Sinon, baille baille.


- Une morale. Trop chrétien, pas black metal. On s'en contrefout.

 

Et on a publié d'abord là!

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23 décembre 2011 5 23 /12 /décembre /2011 10:49
http://static.cotecine.fr/tb/Affiches/800x600/ECHANGE%20STANDARD.JPG

C'est la crise, les gens ont besoin de se divertir. De fait, quand certains vont applaudir un grand noir qui pousse le fauteuil d'un paraplégique, d'autres préfèrent directement se pisser dessus. Chacun ses déviances, n'est-il point? Néanmoins, nombreux seront les premiers, ces prosélytes de la pensée positive, à tenter de faire la morale aux seconds. Va voir Intouchables, tu vas rire et ça fait du bien de s'imprégner de bons sentiments, on ressort de là ragaillardi. Bien sûr. Bien sûr qu'on irait si on avait quelque chose à foutre des bons sentiments et qu'on attendait ce messie filmé pour être ragaillardi. Allez, retourne là-bas, dans ta salle pleine, et laisse-nous avec Echange standard, manant.

Après, OK, je sais ce que vous allez dire lorsque vous l'aurez vu. Ce film-là, jugerez-vous avec le portrait de Cluzet sur le sac façon Che, n'est drôle qu'à moitié (et encore, si vous le trouvez drôle à moitié, respect!). Et pour une fois, vous aurez raison. N'empêche, cette moitié-là vaut carrément des filmographies, pas vrai Klapisch?

Allez, collons-nous à la critique. En somme, si tu aimes les flims (on parle de flim à ce niveau d'humour) où on débite des insultes au kilomètre, on parle de l'homme à trois couilles, de la femme truie, de pouce dans le trou de cul, de taches de rousseurs sous les burnes et de gentil gonzo, bienvenu dans cet éden cinématographique. C'est cocasse, bienvenu et plus lourd qu'un titre de Bolt Thrower. Tu y entendras une morale édifiante ("Baise-la pour moi s'il te plait", "La violence, c'est cool. La violence résout tout") en te gorgeant de situations d'ores et déjà plus mémorables que le best-of de Scènes de ménages (madame au cabinet, l'air du dîner...).

Le truc est qu'Echange standard (The Change-Up en VO) est un film américain. Il ne peut s'empêcher malgré lui de se recentrer, après l'exposition et la folie qui s'ensuit, sur les valeurs familiales, les vertus de l'amour, le bonheur d'être en couple ou l'aventure en entreprise. Le subterfuge est que, même si le rythme de la seconde heure n'a rien à voir avec celui de la première, le flim lui-même ne retombe pas comme un soufflet. Il est moins drôle, mais se tient. Cela tient moins au recadrage obligé de l'affaire qu'au talent des acteurs. Entre le gentil couple (Jason Bateman - toujours aussi parfait - et Leslie Mann, trop bien gaulée pour ses trois gosses), le playboy qui les tombe toutes (Ryan Reynolds, qui possède il est vrai tous les arguments pour se faire) et la beauté fatale (Olivia Wilde, genre de beauté slave qui doit recevoir 350 demandes de mariage par jour, 1000 fois plus de propositions lubriques et qu'il me semble avoir déjà aperçu dans un reportage diffusé sur Porn Hub), le casting concilie tendance et talent pour un résultat clinique et dingo.

A l'arrivée, ce mélange donne du Super Grave mâtiné de romantisme estampillé Angelina Jolie 1998. Ouais, y a mieux. Il s'agit néanmoins d'une prouesse, d'autant plus respectable qu'elle est réalisée par le gonze ayant commis Serial Noceur et s'appuie sur un scénario dont l'originalité n'est pas la qualité première (vu qu'il est dû aux sagouins ayant rédigé Very Bad Trip(pes)). Deux amis (un marié, un tringleur) constatent, un rien bourrés, qu'il leur serait fort agréable de se retrouver dans la peau de l'autre. Fallait pas dire ça en pissant dans une fontaine magique car leur vœu est exaucé. Ni une ni deux, leur âme change d'enveloppe. De là, des situations ouvrant au rire. Et si l'histoire comporte son lot d'incohérences (dont de biens énormes, mais passé un seuil, on ne craint plus rien), la fiction reste bien campée durant les quelques 120 mn qu'elle dure.


Bien sûr, certains diront que c'est trop et d'autres pas assez. Il n'empêche que ce flim flirte avec les sommets, bien au-dessus des meilleurs moments de Service après-vente. Reste que la vulgarité ayant, en cette année de grâce 2011, été particulièrement à la mode, il va falloir faire plus fort encore en 2012. Bon courage !

A lire chez ces esclavagistes de Musik Industry!

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12 décembre 2011 1 12 /12 /décembre /2011 12:10
  • http://musicdvd.next.co.uk/products/h/500/7/1/9/719696.jpg
  • Année : 2010
  • Genres : Documentaire, Biopic
  • Réalisateurss : Wes Orshoski, Greg Olliver
  • Pays : Etats-Unis
  • Infos :" http://www.lemmymovie.com/

Lemmy est un anglais d'une soixantaine d'années qui vit à Los Angeles. Il présente plusieurs addictions très prononcées: à la cigarette, à l'alcool, aux drogues, au jeu, aux femmes. Lemmy souffre de diabète, d'hypertension et d'acouphènes. Lemmy aime bien s'habiller en nazi. La plupart du temps, il est vêtu de noir et porte un chapeau et des bottes, souvent blanches. Il se dégarnit et a pour signe distinctif des poils bien taillés et deux bonnes grosses verrues sur les joues. Lemmy est musicien. Il joue de la basse. Il a fondé Motorhead en 1975.

Lemmy est aussi le nom d'un double DVD consacré à ce mythe.

Le premier suit le bassiste dans sa vie quotidienne. On a droit à Lemmy fait cuire des frites, Lemmy joue au casino, Lemmy conduit un tank. On a surtout droit à une sorte d'oraison funéraire filmée. On dirait que Lemmy est mort et ses meilleurs amis racontent combien il était bon, cool, musicien épatant. Lemmy a beaucoup d'amis. La fine fleur du métal 90 est réunie, avec des inclusions plus surprenantes, tel le chanteur de Pulp. Tout ça est peu convenu. A vrai dire, c'est très prévisible. Personne pour déclarer que Lemmy est un casse-burnes qui se la pète et son groupe un timbre depuis longtemps oblitéré. Non. Tous répètent que Lemmy est intègre, il fait ce qu'il veut et mène sa barque comme il le désire. Ce qui signifie qu'en substance ces gens-là sont rares et que ceux qui le soulignent ne s'incluent pas dans ce lot. Quant à Lemmy, il se fout de ce qu'on dit sur lui mais, très gentil, prend la pose pour les photos, signe des autographes, respecte ses roadies et son public et balance une sorte de rock'n'roll douloureux live, avec solo de batterie et passage acoustique. Sinon, il a un fils qui ne lui ressemble pas et avec lequel il a déjà échangé des gonzesses.

Le second DVD est plus fun. Dans l'excellent Voyage au cœur de la bête, méchant film sur le metal, Lemmy apparaissait sur un des bonus. On lui soumettait des thématiques genre "Fromage hollandais", et il monologuait. Assez hilarant. Là, on se retrouve avec une quinzaine de bonus, dont un bon tiers consacré à lui. Le reste est pas mal non plus, puisque témoignant de l'ambiance régnant au sein de Motorhead, à savoir camaraderie, alcool, cigarettes, bedaine/jeunesse, son puissant. On y découvre par ailleurs un étrange guitariste et un batteur extirpé du glam. Lemmy lui reste cool, quoiqu'il advienne, enfin presque. Même si le live ne fait pas naître la folle envie de se jeter sur les dernières pièces de leur discographie, on le découvre en train de bosser, de boire, de converser rock avec des stars, de tourner, de blaguer. Tout ça, touche par touche, peint le portrait d'un type captivant, généreux et finalement très zen.

 

Enfin, la vision de ce DVD a eu plusieurs effets sur ma personne. Le premier a été de constater, sidéré, que Lemmy est un méchant bassiste. Voir l'homme jouer m'a assis, moi qui pensais qu'il se contentait de parties à la Dee Dee Ramone, économie maximum. Bein rien à voir, c'est tout simplement stupéfiant. Le second est que j'ai remis la main sur un CD best of de Motorhead et l'ai glissé dans le lecteur Clio. Le troisième est que je chantonne encore Damage case, chanson rimant le DVD et d'ailleurs jouée sur scène avec ses trompettes de Metallica.

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8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 08:57

http://a1.idata.over-blog.com/300x400/4/26/12/30/rubber-poster.jpg

 

"Dans le désert californien, des spectateurs incrédules assistent aux aventures d’un pneu tueur et télépathe, mystérieusement attiré par une jolie jeune fille. Une enquête commence." Allo Ciné.

Des fois, tu es lassé des flims crétins. Il te faut quelque chose d'un peu intellectuel, du genre que t'ais pas vraiment honte quand, dans une fête quelconque, un de tes potes te demande ce que tu as vu dernièrement. Là, t'oublie les SuperGrave et autre The Expendables pour balancer le titre de ce film, en omettant pas de préciser que c'est M. Oizo en personne qui l'a réalisé. Généralement, les gens ouvrent de grands yeux et te lâchent la grappe pendant un moment (durant lequel tu vas te gaver de flims crétins).

Ceci étant, l'avantage avec Rubber est qu'il ne se contente pas de sa seule stature de film intello. Il a carrément tous les attributs de la production culte. D'abord, l'histoire. Un pneu zonard qui parcourt le désert et fait exploser les têtes mieux que dans Scanners, c'est pas banal. Ensuite, l'ambiance. Tout est bizarre, mais de ce bizarre appréciable, pas le bizarre surfait puant toc, un peu comme la funeste fausse ambiance jeune de Juno, si vous voyez. OK, ce bizarre-là touche parfois ses limites (trop long, ce film), mais le champ qu'il découvre et explore (explore surtout) laisse pas mal de libertés au dingo qui filme ça. Donc, on ne s'étonne pas que des vrais spectateurs suivent le film en direct avec des jumelles, ni que la prod essaie de les empoisonner, ni du côté tournage du tournage du tournage du film qui peu à peu se révèle. Mais à ce stade-là, je vous en ai déjà trop dit.



Alors voilà, Rubber est un film que certains vont adorer et d'autres détester, mais qui ne laissera personne indifférent. C'est assez rare pour être souligné, en ces temps où le vulgaire prémâché fait sous nos contrées plus de dégâts que l'obésité.

 

Va pécho la chro directo chez M-I

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18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 14:39

 

OK, nous sommes avec Hot Rod très loin de l'univers d'un roi qui zozote. Nous voilà avec Rod, large bouche rigolote surmontée d'une fausse moustache, grand dadais écoutant du rock FM entouré d'une bande de bras cassés, adolescent pucelé qui tripe sur sa voisine et aime se ressourcer en forêt façon Dirty dancing heavy. Un pitch commun à tout un tas de films, à part que Rod a un but bien à lui: devenir cascadeur. Il a une conviction: il sera cascadeur comme son père. Et il a soudain un motif pour précipiter son entrée dans le métier: effectuer une cascade périlleuse pour empocher une grosse somme, et ainsi sauver son beau-père dans l'ultime dessein de lui casser la gueule. Bienvenue chez Rod!

Vous avez compris que Hot Rod est un film de genre. Un film d'esthètes. Ces amoureux d'un certain septième art sont pointilleux. Ils aiment les répliques stupides, outrées, si possible truffées de grossièretés. Ils adorent les situations cocasses, extrêmes, défiant absolument toute logique, où les membres se cassent et se ressoudent en une nuit. Ils se piquent de forte alcoolémie, l'absorption de breuvages rythmant des scènes furieuses. Une sexualité débridée, déviante, mais toujours affirmée, leur est nécessaire. Et s'ils ne détestent pas forcément les productions matures, celles où des trentenaires aiment bien pleurer entre deux prises de risques, le contraire n'est pas vrai.


Ces gens-là, ceux qui ont saisi que Very bad trip est un film faussement délirant et Very bad cops recalé juste à la frontière de leur bon goût, auront une attention particulière pour le mignon mais irrésistible Hot Rod. On ne baise ni ne boit dans ce film, mais on y délire assez pour provoquer un très sincère, et volubile, rire. Le film de l'année (2006)!

 

Bref, c'est sur Musik-Industry, cette oeuvre

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7 octobre 2011 5 07 /10 /octobre /2011 16:06

 

Paraît que De Niro était autrefois un acteur génial. Enfin, certains disent ça. De mon côté, je l'ai toujours plus ou moins vu jouer le même rôle, comme s'il avait suivi des cours de comédie auprès d'Alain Delon. A moins que, devenu bankable, il y a 150 ans, les argentiers l'aient contraint d'évoluer dans un unique registre, ce que cet homme révolté n'a pas manqué de faire. De là, un mec burné enfilant les frusques de gangster pour turbiner. Un vieux tocard pété de fric qui tourne la pathétique série "Mon beau-père" (et moi, nous, est une ordure, contre les Tortues Ninja), pour s'acheter sa dix-neuvième villa. Notez que j'écris tout cela car je suis sûr que DN ne le lira jamais.

Néanmoins, si d'aventure l'ami Robert venait à parcourir ces lignes, j'aimerais qu'il saute le premier paragraphe pour s'intéresser directement à celui-ci. Tu pourras constater, mon cher, combien je t'ai apprécié dans Panique à Hollywood. Ok, le titre du film français est naze, What Just Happened? étant beaucoup plus percutant en VO, mais ça t'y es pour rien, mon grand. Non, écoute ce que ma main gauche dit à la droite. Purée, t'as vu De Niro? Il joue pas comme d'hab le mec furibard, le vieux mauvais garçon explosant de rage sous l'emprise de la vengeance / la coke / un gun. Il s'applique au contraire à rester sobre et classe, et même lorsqu'il prend un ecsta, il conserve son flegme. Raconte le film au lieu de délirer, a rétorqué la main droite. Ouais, c'est bon, j'y viens, t'es lourde à la fin...

Bob est un producteur qui mise pas mal de billes et une bonne partie de son avenir dans un film. Mais la scène terminale de ce dernier, avec le flingage d'un cleps, met tout le monde mal à l'aise, euphémisme américain. De là, introduction dans les coulisses de la machine hollywoodienne. Une bonne occase de côtoyer producteurs, scénaristes, acteurs, réalisateurs, groupies, le tout mâtiné de vie privée.

Sans être aussi foutrement captivant et vicieux que The Player, signé Altman, Panique à Hollywood divertit grâce à un scénario fluide à souhait. L'idée d'employer des stars pour peindre une chronique hollywoodienne n'est certes pas des plus finaudes, mais la plupart arrivent à ne pas (trop) surjouer leur rôle (Willis, je peux rien pour toi, bonhomme). Le final est bonnard. En un mot: cool. Tu m'en veux pas trop, Bob? Tu me promets que je finirais pas comme dans Casino?

 

L'original publié chez cette guilde du vélo à moteur, Musik Industry

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20 mai 2011 5 20 /05 /mai /2011 13:54

http://www.cinemaok.com/wp-content/uploads/2011/05/Very-Bad-Cops.jpg

 

On prend des flics opposés, des tocards reclus dans leur placard, et on les fourre dans une enquête impossible. Prétexte à un grand délire, tous les coups possibles. Y faut que ça soit intense, les gars, qu'y ait du rebondissement et de l'humour gras, du flingue et de la cascade. Faut que le type qui va mater ça pour Musik-Industry ait pas envie de zapper. Ce gonze a détesté Very bad trip et vu la similarité d'intitulé, ce foutu con est capable de récidiver! Alors, respirez votre talc et mettez-vous au taf, salopards de scénaristes!

C'est comme ça qu'on parle de moi, à Hollywood. C'est pas flatteur et ça m'a pas encouragé à pas zapper, puisque je l'ai fait. Le zap a duré une paire de journées et j'étais certain de pas continuer ce film. Mais bon, vu le salaire que M-I me verse, pouvais pas m'en tenir là.

 

La site chez les impérialistes lillois de Musik-Industry

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6 mai 2011 5 06 /05 /mai /2011 13:56

http://streamiz1.com/images/surf%20trip%202.jpg

 

Un jour, l'immense Philippe Vandel avait prouvé en quelques images combien dans notre monde tout est codifié. Ainsi, les images de surf ou skate étaient systématiquement rythmées au son du punk rock mélodique (on était dans les 90's). Diffuser du classique sur ces mêmes images gommait une bonne partie de leur impact. A scènes intrépides, typées jeunes, musique correspondante. Et non non rien n'a changé, comme chantaient les Poppys.

Surf Trip est un film de jeunes. On pourrait même parler de film rock'n'roll, avec toute l'odieuse pompe qu'on range derrière ce terme. On y trouve donc des cascades pas piquées des vers, des courses contre les méchants, du punk rock mélodique, mais aussi de l'alcool, de la drogue, des filles, en somme le package habituel de la rébellion. Dès lors, on pourrait imaginer que Surf Trip (originairement intitulé Shred (déchiqueté) – merci les génies œuvrant à la traduction) est un gros méchant navet. Presque.

 

La suite chez les chrétiens intégristes de Musik-Industry

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29 avril 2011 5 29 /04 /avril /2011 12:45

http://3.bp.blogspot.com/_WkKZJVG5wTk/TOjTzlkK39I/AAAAAAACwpM/Gk4nuCSSVKU/s1600/Long%2BWeekend-DVD%2Bcover.jpg

 

Paradoxalement, ou pas tant que ça, je me suis intéressé à Long weekend après en avoir lu d'épouvantables critiques en ligne. On y parlait d'une sorte de film mal fagoté entre comédie sentimentale et horreur. Etant homme à tester les mélanges les plus étranges, je me suis dit que je devais voir cette production.

Un couple va mal. Pour tenter de se retrouver, ils partent faire du camping sauvage dans un lieu reculé, promis comme paradisiaque. Une idée du mari, la femme préférant elle les hôtels multi étoilés (toutes les mêmes). L'endroit n'est pas si paradisiaque que ça, on le capte tout de suite, nous les spectateurs. Ils peinent d'ailleurs à le localiser, tournent en rond, galèrent pas mal dans leur flambant 4x4. Au matin, beauté de la nature. Cette intrigante nature.

 

La suite sur l'hebdo républicain Musik-Industry

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15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 12:31

http://thevoyeurs.files.wordpress.com/2010/04/dead-snow1.jpg

Pour relancer la Norvège comme destination de tourisme d'exception, l'Office National de Tourisme local a réalisé un film publicitaire tout à fait accrocheur.
- Le lieu: Norvège, montagne, neige, fjord, nature vierge, eau pure, bois profonds.
- L'idée: Norvège, repos, détente, zéro stress, habitats avenants, faune amicale.
- Le concept: Norvège, et ses pittoresques, isolées mais si chaleureuses cabanes de bois.
- Les activités: luge, motoneige, apéritif entre amis, fornications consentantes.
- La morale: on est bien en Norvège.
On est bien, certes, mais peut-être pas plus qu'en Suède ou qu'en Finlande. Du moins pour les ploucs vivants au-dessous de Stavanger. De fait, pour distinguer cette destination de ses voisins et concurrentes, l'Office National de Tourisme de Norvège a souhaité insuffler au film une dose d'action supplémentaire. Et voilà comment les zombis nazis ont été invités au casting.

 

La suite sur le mémorable Musik-Industry

 

 

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