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Fameuse radio!


Au fait, retrouve (Presque) Fameux sur
et le (presque) Myspace

Qui es-tu, (Presque)?

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coooolagos

 


2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 13:10

http://teamclermont.com/images/1916.jpg

 

"Avec certains groupes, on est sûr d'au moins une chose: ça va être n'importe quoi. Les gars de Jookabox sont, à ce sujet, de sacrés bons performers. Je les imagine dans leur local de répétition. Ils sont là, deux gros gaillards et cette frêle femelle. Le Big Bad Boss de la bande se pointe au volant de son pick-up, en descend armé d'un pack de 24 et entre dans la pièce. Les Jook, j'ai une supra idée pour une méchante chanson, qu'il leur dit avec son accent yankee. Je vais vous l'exposer, mais avant, faut qu'on se gave de toutes les drogues hallucinogènes qu'il nous reste. Ensuite, on écoutera de la musique d'indiens, des chansons juives, un peu de funk estropié, du rock un rien groove et des mantras. Après, on boira du mescal en tirant sur de gros cônes tout en se racontant des histoires de revenants, pis on ira se rouler dans les près en chantant à tue-tête. Et c'est bien le diable si, au retour de ce chouette aprèm, la supra idée pour ma méchante chanson vous paraisse pas géniale, les Jook".

 

el pendu est consterné.

- C'est ta chronique, ça?

- A ton avis?

- A mon avis, c'est un brouillon. Le brouillon d'un article foiré.

- J'en fais jamais.

- Des brouillons?

- Non plus.

- Des blagues oui, par contre. Et des pas drôles. Comme celle-ci.

- Nan, c'est très sérieux au contraire. Je me suis repris à plusieurs reprises pour écrire ça, après avoir écouté The eyes of the fly un bon paquet de fois.

el pendu déchire mon article.

- Recommence. Je veux moins de délire et plus de musique. Enfin, plus du tout de délire et uniquement de la musique, voilà précisément ce que je désire. Et pas de références molles et vaseuses. Je souhaite que tu fasses ressortir tout le côté magique et envoutant de ce disque, qui poursuit avec délectation le travail d'expérimentations spacio mélodiques des Jookabox. Je veux de la précision et des influences. Débrouille-toi pour inclure David Bowie, les Doors, Eno, raccroche tout cela aux musiques du monde, aux traditions ethniques, à la transe. Parle de danse, d'humour, de décalage. Et de qualité! Gomme par contre tout rapport aux drogues. Et ne tourne rien en dérision. Non seulement t'es pas doué mais ça ne plaît pas du tout aux personnes qui nous envoient les disques et espèrent, que dis-je exigent, des retours positifs et surtout compréhensibles. Et je veux ça pour hier, bien entendu.

Je considère el pendu.

- J'y arriverais pas. Je sais pas qui t'as dit que j'adorais les disques barrés, mais il t'a menti. Moi, ma came, c'est l'outrance, le déluge, la tempête sonore. Je pige rien aux indiens qui se gavent de drogues.

- Je te rappelle à toutes fins utiles que t'es censé être journaliste, donc un professionnel un rien polyvalent.

- Je sais pas d'où tu sors ça encore. Les journalistes de mon entourage sont bornés, stupides et monotâches. De vraies plaies. Infréquentables. Mince, regarde autour de toi

el pendu me pose la main sur l'épaule.

- Ca fait longtemps que t'as ta carte de presse, non?

 

 

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29 avril 2011 5 29 /04 /avril /2011 12:45

http://3.bp.blogspot.com/_WkKZJVG5wTk/TOjTzlkK39I/AAAAAAACwpM/Gk4nuCSSVKU/s1600/Long%2BWeekend-DVD%2Bcover.jpg

 

Paradoxalement, ou pas tant que ça, je me suis intéressé à Long weekend après en avoir lu d'épouvantables critiques en ligne. On y parlait d'une sorte de film mal fagoté entre comédie sentimentale et horreur. Etant homme à tester les mélanges les plus étranges, je me suis dit que je devais voir cette production.

Un couple va mal. Pour tenter de se retrouver, ils partent faire du camping sauvage dans un lieu reculé, promis comme paradisiaque. Une idée du mari, la femme préférant elle les hôtels multi étoilés (toutes les mêmes). L'endroit n'est pas si paradisiaque que ça, on le capte tout de suite, nous les spectateurs. Ils peinent d'ailleurs à le localiser, tournent en rond, galèrent pas mal dans leur flambant 4x4. Au matin, beauté de la nature. Cette intrigante nature.

 

La suite sur l'hebdo républicain Musik-Industry

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27 avril 2011 3 27 /04 /avril /2011 12:48

http://music.is-amazing.com/sites/music.is-amazing.com/files/covers/morning.jpg

 

L'ennui avec el pendu, enfin un des soucis avec lui, est qu'il n'entend pas que (Presque) Fameux suce la roue de n'importe quel torchon. D'après mon rédacteur en chef, nous devons faire acte de bravoure journalistique mais aussi d'éclectisme, afin de présenter au public la fine fleur de la musique. En réalité, soumis aux contraintes imposées par Big Bad Boss, notre structure s'applique à couvrir un terrain stylistique le plus large possible afin d'engranger un maximum de publicités. Une tactique payante, nous contraignant néanmoins à chroniquer n'importe quoi, ou (presque).

 

- Bon, t'as retenu qui, cette semaine?

- Je pensais couvrir Lemmy, le DVD.

- Nan. Pas de film pour toi. Pis on l'a chroniqué y a belle lurette. Pas assez underground de toute façon. Tu connais Morning Teleportation?

- Quoi?

- Voilà. Au taf!

 

Avant, la musique était simple. Tout était manichéen. Les guitares contre les claviers. Les chevelus, les rasés. Le hardcore, le reggae. Pis, au fil du temps, des tas d'embrouilleurs se sont mis à mélanger des genres jusqu'à là tenus pour étanches. C'est à partir de ce moment-là que le métier de chroniqueur a exigé d'aller un peu plus loin que la contemplation de pochettes de disques. De toute façon, le CD avait passablement réduit ce visuel, que la numérisation rend carrément superflue. Nous, préretraités porteurs de lunettes, sommes donc obligés de nous glisser de  petites baguettes dans les pavillons oculaires et, comme ces maudits stagiaires, écouter.

 

Et c'est pas de la tarte. Dans le cas de ces dépenaillés Morning Teleportation, on pourrait même dire que c'est loin d'être évident. Les jeunots s'amusent à mélanger un peu tout ce qui leur tombe sous la main, parvenant ainsi à une sorte de psyché foutrement informel. La musique psyché étant foutrement informelle par essence, ces américains font acte de grandiose bizarrerie pour l'amener plus loin encore dans le délire, la promenant du côté de l'unique, du conceptuel, du saugrenu. Groove, rock, folk déglingué et beaucoup de drogues pour animaux de grande taille sont, semble-t-il, les ingrédients de base ayant servi à enregistrer le très contrasté Expanding anyway. Trop pour moi. Un maudit jeune y verra sans doute plus clair. Je tombe sur Jean Canada au détour d'un couloir, confie cette mission à ce pigiste et vais finir de contempler les bonus de Lemmy (qu'on ne peut que conseiller).

 

Le lendemain, ce vingtenaire de Canada revient avec sa chronique. Je la survole. Le style est comme attendu hyper pointu, les images hyper colorées, le ton hyper branché et le mot hyper ne revient qu'une fois, c'est hyper démodé de le balancer à tout bout de champ, qu'il me dit, cet  hyper naze. Je poursuis ma lecture sans relever de références. Un hyper apprenti, ce chômeur en puissance. Dans tout bon papier qui se respecte, des références sont nécessaires, c'est un peu le sucre glace du beignet. Et là, aucune. Je tape donc quelques noms, que je lui fais découvrir. Inspired Dat, Koala 19, The Destitutos et autre Attrabihn Dustbin. S'esbaudissant, Jean Canada me félicite pour ma culture générale appliquée à cette niche si particulière. Merci, mais je viens de les inventer. Ils sonnent bien, non? On risque pas de se faire gauler? demande-t-il. Nan, personne y capte rien. Pis avec un peu de chances, y a surement des péquins venus du Chili, Japon, Islande ou Zambèze qui s'appellent comme ça. T'as remarqué que j'ai rattaché chacun à quelque chose d'assez vague? Ambiance, sonorités, inspiration décalées, vélocité. Refourguée tard à el pendu, à l'heure où les relectures successives lui font confondre thrash et trash, il y verra que du feu. Pis si jamais il tique, je me souviendrais que finalement c'est toi qui l'a écris, cette foutue chronique.

 

 

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22 avril 2011 5 22 /04 /avril /2011 12:38

http://markaweb.pagesperso-orange.fr/myspace/groupe.jpg

 

Salut, le Department. Allez, on fait comme chez les gens civilisés, on se présente. Qui êtes-vous, d'où venez-vous et depuis combien de temps terrorisez-vous votre environnement?

Nous sommes 4 amis musiciens, partageant le goût du Grindcore de Qualité. Le GDQ, ou Grindcore de Qualité, est un Grindcore qui a le goût du Beau et des Instants d’Exception. Nous sommes originaires des quatre coins de l’hexagone, inscrits dans la quadrature du cercle depuis l’an dernier.

 

Question musicale. Qui vous a donné envie de vous plonger dans tels excès? Autour de quel(s) artiste(s) vous retrouvez-vous?

Dès les années collège et les premiers échanges de k7 pirates, la musique extrême nous a interpellé. Notre crise d’adolescence nous a encouragé à écouter Napalm Death, référence pour le fan comme pour le néophyte. Aujourd’hui, nous sommes les propres acteurs de notre syndrome de Peter Pan.

Notre oreille athlétique nous fait faire le grand écart entre des groupes de Grind comme Blockheads, Nasum, Magrudergrind, Pig Destroyer, Mumakil, et des musiques électro, jazz ou autre comme Vitalic, Miles Davis, Royksopp, Headbreed, Jacques Dutronc, The Exploited, Bill Haley and the Comets, I Am, Svinkels, Deep Purple… à parts égales.

On peut trouver dans la musique, quelle que soit son esthétique, tout ce que l’être humain recherche… des sensations, de l’émotion, du plaisir… à chacun sa glande de sécrétion d’endorphine…

 

Question positionnement. Les titres de vos chansons sont emplis d'humour. Seulement, bien malin qui pourra relever cette approche délirante au sein du brasier instrumental. Comment vivez-vous cela? D'ailleurs, comment véhiculez-vous votre part d'humour?

Pour ta gouverne, saches qu’il n’y a que les titres qui sont emplis d’humour, et on le véhicule en Mercedes MB100 qui roule à l’huile de friteuse, recyclée !!!

 

Question philosophique. On dit des marathoniens qu'ils courent ainsi car ils fuient quelque chose. Et vous, que fuyez-vous pour jouer aussi vite et fort?

Je ne suis pas sûr qu’Abebe Bikila fuit quoi que ce soit, il veut certainement se permettre d’aller au bout de lui même. Ce n’est pas une question de fuite, mais de liberté.

 

Question production. Etes-vous satisfait du travail réalisé sur L'école du goût? Avec le recul, qu'aimeriez-vous changer (le cas échéant)?

Au départ, niveau son c’était mal parti. On a voulu faire notre disque avec trois bouts de ficelle et un pot de yaourt… Grâce au savoir faire et à la volonté d’ouverture de Roland Zivkovic, reconnu dans le milieu Hip Hop, le plomb a été transformé en diam’s. On le remercie pour son écoute et sa réciprocité dans le projet.

 

Question réception. Comment est accueilli le EP. Sa diffusion vous ouvre-t-elles des portes, de nouvelles opportunités?

Absolument. Après 3 semaines de promotion et quelques concerts dans l’Underground français, d’importants activistes de la scène Grind nous ont fait confiance. Vous pourrez ainsi venir nous voir en concert au festival des Arts Bourrins le 27 août avec Gorod, Benighted et au Winter Grind Fest le 17 decembre avec Blockheads, Inhumate, Agathoclès, Gronibard,…. ou encore à la Fourmi à Limoges et en Belgique…

Question magie. Si (Presque) Fameux vous remettait sa baguette magique, quels seraient vos trois vœux?

Que la frite devienne l’aliment de base international afin que nous puissions parcourir le monde, grâce au recyclage de son huile.

Toujours plus de concert en Belgique.

Et que tout le monde ait la patate !

 

Question finale. Pas une question, d'ailleurs, simplement la conclusion, laissée à votre libre-arbitre...

 

Grind un jour, Grind toujours.

 

Merci à Presque Fameux pour cette interview du meilleur goût.

 

Department of Correction vous souhaite de passer un instant d’exception à l’écoute de son Grindcore de Qualité.

 

http://www.myspace.com/grindcoredequalite

 

 

Son champètre (de qualité)
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18 avril 2011 1 18 /04 /avril /2011 12:40

http://3.bp.blogspot.com/-qhmrGSB1IaI/TYtzd7RG5-I/AAAAAAAABBE/XXkvX4h3UJM/s1600/golden%2Bkanine.jpg

 

- Ndaref!

J'aime pas trop quand el pendu m'interpelle, comme ça, à travers l'open space. Généralement, ça présage rien de bon. Peut-être devrais-je me déplacer en rampant, je me demande en le rejoignant.

- T'aimes bien les groupes extrêmes? Prend ça, dit-il de sa voix aigrelette.

La pochette n'est pas celle d'un groupe extrême. Heureusement, le livret intérieur révèle un quintet prometteur. Sales tronches, bonnet, barbes, t-shirt intrigant, couleur noire. Hum, sans doute un croisement entre pulsion hardcore et assise metal, le truc lourd et qui fait mal, cent fois entendu certes, mais qui se chronique les doigts dans le nez, d'ailleurs pas besoin de l'écouter. Je dis OK à el pendu et dégage.

 

Le lendemain, je suis chez moi. Quand j'ai commencé à toucher un vrai salaire, j'ai signé un crédit (d'une durée de 150 années) pour acheter moi aussi un bien immobilier. Je l'ai pris particulièrement abimé, le moins cher que j'ai trouvé, me disant qu'un jour ou l'autre, je le retaperais pour mes vieux jours. Ces vieux jours arrivant, je retape. Lassé de la radio, j'écoute donc des disques. Je glisse Oh woe! dans le lecteur, afin de confirmer son haut pouvoir destructeur. Tendent-ils davantage vers Earth Crisis, Slayer ou Mastodon?

Je suis carrément atterré par ce que j'entends. Ces mecs sont rien d'autres que des cowboys tristes qui joue du banjo, du violon, des cuivres sur des structures antiques. Je laisse le disque s'écouler puis l'enlève.

 

Le lendemain matin, avant d'aller Presquefameuser, je remets Oh woe! dans le lecteur. Ma chronique est entièrement à reconstruire et, la groupe ayant publié un seul disque, passablement ignoré, en 2009, je n'ai aucune bille. Je découvre en décortiquant le livret que ces mecs sont suédois. A-t-on un stagiaire suédois en ce moment? Je crois pas, et Jean Berlin, l'allemand, a fêté son pot de départ il y a peu. Mince. Vais devoir bosser, à l'ancienne qui plus est.

Alors, j'écoute le disque. Je l'écoute le matin, je l'écoute le soir. Je trouve ça sans saveurs, jusqu'à ce que Fire fasse résonner quelque chose en moi. Une chanson lente, très triste, avec une vraie mélodie brise cœur. Etrangement, elle ne me provoque plus aucun mouvement de répulsion, je l'accepte, je trouve cela si beau que je la mets en mode repeat. C'est ainsi que je redécouvre ce disque de faux hardcoreux. Je ne sais pas pourquoi ces gens sont si tristes et comment se fait-il que cette instrumentation très yankee poussière soit parvenue jusqu'à Malmö, toujours est-il que cela fonctionne. Etrangement, dès qu'ils accélèrent un peu, comme sur All must die, GK fait songer au Pogues, davantage dans l'énergie frénétique non contrôlée éclate de bar aime la bière que dans le son lui-même. Sinon, ils signent quelques chansons bien emphatiques et lourdes de sens tel qu'aurait pu produire le croisement entre Tom Waits et Bodies Of Water (Law of probable outcome), gonflant parfois un côté de cette entité, parfois l'autre. L'ensemble fait très fanfare désabusée, genre écoutez la complainte des gens qui pleurent en regardant les couchers de soleil nordique. Un truc couillon, qui pourrait s'avérer cliché, mais qui au fil des écoutes devient assez addictif.

 

Alors, je bosse dans ma maison avec Oh woe! en fond sonore, tapant, clouant, fixant et peignant avec des chansons d'une tristesse absolue, style A change. Quant à el pendu, il m'a depuis refourgué quelques opus de crust, histoire de se rattraper.

 

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15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 12:31

http://thevoyeurs.files.wordpress.com/2010/04/dead-snow1.jpg

Pour relancer la Norvège comme destination de tourisme d'exception, l'Office National de Tourisme local a réalisé un film publicitaire tout à fait accrocheur.
- Le lieu: Norvège, montagne, neige, fjord, nature vierge, eau pure, bois profonds.
- L'idée: Norvège, repos, détente, zéro stress, habitats avenants, faune amicale.
- Le concept: Norvège, et ses pittoresques, isolées mais si chaleureuses cabanes de bois.
- Les activités: luge, motoneige, apéritif entre amis, fornications consentantes.
- La morale: on est bien en Norvège.
On est bien, certes, mais peut-être pas plus qu'en Suède ou qu'en Finlande. Du moins pour les ploucs vivants au-dessous de Stavanger. De fait, pour distinguer cette destination de ses voisins et concurrentes, l'Office National de Tourisme de Norvège a souhaité insuffler au film une dose d'action supplémentaire. Et voilà comment les zombis nazis ont été invités au casting.

 

La suite sur le mémorable Musik-Industry

 

 

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11 avril 2011 1 11 /04 /avril /2011 13:02

http://1.bp.blogspot.com/-mRGWuNpr850/TZoKo4rJsEI/AAAAAAAAEgQ/UiB04ciqVCg/s400/hushpuppies210311.jpg

 

Travailler à (Presque) Fameux a fait de moi un autre homme. C'est clair, je suis beaucoup plus menteur depuis que je bosse là.

 

Mentir fait partie intégrante du métier de chroniqueur. On attend de nous d'avoir un avis sur tout, et le pire, c'est qu'on l'a, même quand on connaît fichtrement rien à l'affaire. Ca marche la plupart du temps, sauf avec les spécialistes. Pas de bol, el pendu, mon rédacteur en chef, est de leur immonde nombre.

- Qu'est-ce tu penses de Hushpuppies? il me demande un matin.

- Rien.

- Tu pourrais développer, s'il te plait?

Et là, devant son air de celui qui porte bien son nom, je constate que mieux vaudrait développer, en effet.

- Un groupe de Perpignan, fasciné par le son des années 60, hype y a un bail, signataire d'une musique de pub, belles gueules, rock attitude, parfait pour Rock'n'Flok.

Visiblement surpris par mon argumentaire, lui qui s'imaginait sans doute que je ne savais rien, el pendu retrouve vite son air insatisfait.

- Le moindre tocard sait ça. Qu'est-ce tu penses de leur évolution? Comment la qualifies-tu dans la chronique de leur dernier disque?

- Eh bien, je...

- Je veux ce papier ce soir.

 

A la vérité, je n'ai jamais écouté Hushpuppies. Je n'ai fait que répéter ce que j'avais lu ou entendu ici ou là, me comportant comme n'importe quel quidam, haut-parleur en puissance. Et je compte pas écouter leur dernier disque. Pas le temps. Pas envie. Pas besoin. J'apostrophe Jean Namibie, notre nouveau stagiaire, et lui déclare que s'il veut obtenir sa validation, qu'il me livre donc, d'ici deux heures, la chronique de The bipolar drift. Et pas de blabla, hein, je veux que tu sortes des clichés et du déjà vu et que tu me signes un papier éclairé. Et pas un mot sur ce que tu fais. D'ailleurs, prends mon portable, ce disque et le casque, et va bosser dans les WC.

 

Le méchu barbu beau visage dégaine au poil revient à l'heure dite. Je quitte facebook et chope mon portable. Je lis.

"Vous attendiez le troisième disque de Hushpuppies, vous prenez dans les dents un opus hors du temps. Entre pulsions sixties, cœur et âme de la bête perpignanaise, et tendances rock électro pop nuancées et racées, la bande de beaux gosses ciselle 11 titres les déplaçant de la hype au podium. On commence avec un Open season qui fracasse, certainement un des plus beaux instoppable love machine entendu depuis la météore Pixies, folie percussive ouvrant sur une tendre mélodie. Pour l'art du refrain suave, Hushpuppies a carrément déposé sa marque. Il suffit de passer à la seconde plage pour s'en rendre compte. Okinawa living wage caresse les oreilles et comble l'intellect, cette douceur irrésistible provoquant une accoutumance instantanée. Le reste est à l'avenant, The bipolar drift enchaînant les titres mémorables comme un boxeur ses crochets. Tête en avant, corps en sueur, muscles bandés. Direct au cœur".

 

Je suis scié. Mince, pour le coup il m'a donné envie de l'écouter, l'idiot. Je porte mon attention sur le gamin, qui trépigne comme s'il n'avait pas uriné depuis 16 jours. Je lui déclare que c'est plutôt pas mal. Même s'il m'a piqué un bon paquet d'expression. Même si l'image du boxeur, franchement, est au moins aussi éculée que celle du ravin et de l'écureuil. Même s'il aurait pu aller plus loin que le décorticage de deux petits titres. Ensuite, je lui demande si, au sortir de son stage, il a déjà songé à la noble profession de nègre.

 

 

 

 

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1 avril 2011 5 01 /04 /avril /2011 13:14

http://cache1.bigcartel.com/product_images/31099783/PENDENTIF_EP_high.jpg

 

Ma chronique de Mehdi Zannad n'a pas beaucoup plu, à (Presque) Fameux. Pas à mes collègues, qui ne se risquent à aucun commentaire, vu qu'ils ne lisent rien de moi et qui au demeurant se foutent de tout, mais plutôt à el pendu, rédacteur en chef de son état (qui devait être secondaire le soir où il a accepté de valider mon papier) et, plus grave, à Big Bad Boss. L'argentier en chef n'a pas apprécié de lire ce tissu de foutaises (qui n'a pas rapporté un foutu centime).

- Rien, que dalle, du vent! hurle el pendu dans l'open space. Pas assez intéressant pour susciter un débat et trop peu insultant/diffamant/sexuellement explicite pour provoquer le buzz. Le ventre mou de la chronique! Exactement ce qu'on veut pas!

el pendu, qui perd ces temps-ci ses cheveux à vitesse grand V, déclare que j'ai intérêt à me rattraper, avant de disparaître dans son bureau en pestant. Trente secondes plus tard, je reçois un lien de téléchargement (légal). Et voilà comment je me retrouve devant un dossier de quatre chansons signées Pendentif.

 

Pendentif, ça c'est un nom qui ne me dit rien. S'ils avaient pris soin d'ajouter le nécessaire terme "Satanic" devant, cela aurait fait groupe death suisse et j'aurais eu (presque) envie de l'écouter. Avec l'assemblage "Dirty Rotten" placé en tête, je me serais dit, chic, du hardcore! Mais là, non, rien, pur vide. Pendentif. Des français, qui plus est. Comment ne pas les détester? Leur dossier de presse me flanque la nausée. Il est question de "pop francophone, de "songwriters (qui) pratiquent une musique rêveuse et sensible aux éléments naturels" ou "d'écrin pop sautillant et mélancolique, teinté de synthés et de couleurs new-waveuses". Le pire est atteint lorsque j'avise que le groupe avance pêle-mêle "l'héritage de la pop anglo-saxonne (via les productions Sarah Records) et la variété française (tous les titres sont chantés dans la langue de Benjamin Biolay), sans oublier une appétence prononcée pour les chœurs féminins". Là, c'est trop. Contrairement à ce que préconise mon contrat de travail, je décide de clôturer ma journée bien plus tôt que l'heure prévue à cet effet.

 

Le lendemain, je suis dans le bureau d'el pendu. L'esclavagiste n'a guère goûté mon éclipse de la veille et, fixé face à lui comme antan placé directement sous les yeux de mon instituteur, j'écoute le EP au casque. Je me suis répété une trentaine de fois avant d'arriver à (Presque) Fameux : je suis un chroniqueur, je vais les torpiller / je suis un chroniqueur, je vais les torpiller, ma litanie ne résiste pas au fait: Pendentif est, en dépit de tout ce que je projetais, un excellent groupe. Quatre titres, autant de belles chansons. Il est même difficile de résister à tant d'entrain, de bonne humeur, de candeur et de positivisme nostalgique. J'écoute God save la France plusieurs fois d'affilée, surpris que personne n'ait songé à écrire ce standard avant. Pendentif, la chanson, est une terrible histoire d'amour, avec un petit côté Air tout à fait délicieux. Chantée par une fille (qu'on sait même pas d'où qu'elle sort), Riviera possède un rythme entraînant qui justement entraine loin, très loin, l'ensemble rythmé par des all right percutants. Les villes sonne joliment aussi, enfin moins, mais pas de quoi écrire une chronique assassine, dommage. J'écoute encore God save la France et encore et encore et encore et encore et soudain le casque m'est arraché des oreilles.

- Bon, maintenant t'arrêtes de beugler comme un porc qu'on égorge et tu vas me pondre ton papier!

Je dégage du bureau d'el pendu. Tout l'open space lève sur moi une mine réjouie et largement moqueuse. Mouais, c'est pas ce soir que je vais séduire la jolie brune, moi. Un de mes collègues m'apostrophe.

- Fan de musique extrême, c'est ça?

Il explose de rire. Je m'assoie devant mon computer et me perds dans les réseaux sociaux. Je tente d'écrire la chronique du merveilleux EP de Pendentif, mais mes mots sont impuissants à en rendre toute sa magie et sa majesté. Du coup, je refile cette corvée à un stagiaire, Jean Ghana, et dégage, bien trop de quarts d'heure avant l'horaire imposé. Bah, après moi le déluge (de bières).

 

 

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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 09:18

http://www.geekdemusique.com/wp-content/uploads/2008/12/stupeflip.jpg

 

Je me demandais à quoi pouvait bien ressembler le public de Stupeflip en 2011. En 2005, lors de leur seconde tournée, le Rockstore de Montpellier, à trois quart plein, assemblait une faune allant de vingtenaires saouls à des quadra attentifs. 10 mn d'attente de tram ont répondu à cette question: l'auditoire de Stupeflip s'est complètement régénéré, le transport public sur rail ouvrant son quai à foule de jeunes qui répétaient les paroles du Crou en avalant des kébabs, tétant des joints et sirotant des bières. Leçon bien apprise et exaltation maximum.

 

L'entrée de la Salle Victoire II confirmait tel endoctrinement. La course éperdue à la recherche de places battait son plein, le concert affichant complet depuis belle lurette. Je rejoins mon cercle (vingtenaire, trentenaire, quadra et cinqua) dans cette salle. Les gens avalent des bières en attendant fiévreusement le Crou.

 

Deux heures plus tard, changement total d'ambiance. J'attends le tram (25 mn, cool) entouré de gens ulcérés. J'apprends que le concert a duré 1h10, mais entends aussi répétés sans fin les mots nul et foutage de gueule. Un peu plus tôt, juste au sortir de la salle, un tribun saoul augurait un plaidoyer appelant au boycott et au remboursement intégral sous les acclamations de spoliés. Stup nous a il est vrai planté au détour d'une chanson et les lumières se sont rallumées sur une assistance courroucée, partagée entre un stupéfiant désappointement et une franche envie d'en découdre. Certains d'ailleurs s'y sont mis. Cet incident pathétique clôture une prestation oscillant entre lamentable et pathétique.

 

En 2005, Stupeflip avait offert un live surprenant, mordant, inattendu, drôle, percutant, emballé dans un délire incessant et une énergie irrépressible. 6 ans plus tard, après un montage de buzz digne des écoles de communication, Stupeflip confirme, à l'instar de son dernier disque, qu'il n'est plus le groupe captivant qu'il a, deux albums durant, été. Un constat pas facile à seulement écrire de la part d'un fan convaincu, qui espérait bien trouver dans ce concert le coup de trique manquant au troisième album.

 

Comment présenter le désastre en usant de mesure? Disons d'emblée que, pour cette première date de la tournée, Stup est paru tout sauf au point. Le désordre régnait au niveau organisationnel, entre un King Ju devant parfois arrêter vocalement les morceaux, mais, plus grave, de mauvais calages dans les bandes enregistrées et parfois même le sentiment d'assister à un playback général. Explication musicale: tel que Hypnoflip Invasion le laissait entendre, les structures sonores sont simplifiées, la guitare remisée et les claviers dominants. De là, des nappes, des scratch et une basse massive à tout faire vibrer. Opération hip hop donc, tel de Roi Julien le stipulait. A part que ça n'a pas pris. Les gens voulaient du hardcore. Les gens voulaient de l'énergie.

 

Ce manque de mordant est la principale carence du Stup en scène version 2011. La faute d'abord au concept. Le concert a débuté dans la droite ligne de 2005, Stup Religion, le totem, la lumière de la foi, la possession, avant de partir sur trop de pistes à la fois. A l'image de King Ju, enfilant tour à tour la personnalité, et la voix, de plusieurs personnages, l'éclectisme est de mise. Mais, mal dosé, vaguement assemblé, c'est surtout le chaos qui triomphe. Projections sur les tentures, déversage de peluches sur scène, apparition d'un Pop Hip grotesque, retour aux projections et, et, et… Et trop d'idées, toutes étant survolées, aucune pleinement aboutie, l'ensemble diluant l'ambiance et hachant la performance.

 

Arrivons-en donc au pire, l'âme même pourtant d'une formation, ses chansons. On commence avec Les monstres, totalement revu, mais lourd, assommant, une entrée en matière poussive et démembrée. Derrière, Mon style en Crrr, laisse espérer des cris et de la démence, mais le tempo est ralenti et la pesanteur gagne. King Ju n'est pas du tout en place vocalement. Tout démarre mal, et ce n'est que le début. On nous demande s'il y a des gens qui disent du mal sur le Crou. Le public, prêt à communier dans le son, hurle comme un seul homme. Mais voilà Pop Hip, épisode grotesque et interrompu, stoppé dans une revisitation comme aurait pu en faire les Inconnus. Après, ce sont carrément des extraits de chansons, des relectures bancales, sabotées (Stupeflip) et du foiré (Hater's Killa, Le spleen des petits, Stupeflip Vite!!!…). Tout est gras, sans envie, sans énergie. On dirait que King Ju a grossi. On dirait que quelqu'un d'autre est entré dans la peau de King Ju. Seul à se tirer du naufrage, Cadillac. Sa voix a toujours ce grain et ce mordant remarquable. C'est peu.

 

Enfin, l'enfer est de déplorer que le groupe termine sur un A bas la hiérarchie excellent, plein de hargne et de furie, titre qui a lui seul ressuscite la magie du Crou adulé et réveille d'un seul coup de public, franchement agacé. Seulement, disparition de la bande ensuite, sans un mot. Et puis, les lumières.

 

Pas facile d'écrire ça. D'un autre côté, comment Stupeflip aurait-il pu mieux faire qu'en 2005? King Ju est cependant en passe de réussir son pari: achever la dernière ère du Stup et passer à autre chose. A vrai dire, ce soir-là au moins, il était déjà ailleurs. Les reports à venir diront si cette première date était un rendez-vous de rodage ou une ligne de conduite qu'on n'espère guère les voir tenir.

 

PS: un mot pour la première partie, Schöne Connerie: un très bon ambianceur, pas vrai Patrick?

 

 

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25 mars 2011 5 25 /03 /mars /2011 12:52

http://www.letelegramme.com/ar/imgproxy.php/PhotoIntuitions/2010/12/16/1150636_lavilliers.jpg?article=20101217-1001150636&aaaammjj=20101217

 

Certains artistes persistent en fin de carrière à passer à la caisse toucher un peu plus que leur rente bien amortie depuis des décennies sous le matelas à piller les folklores locaux (reggae, salsa etc)… Au point que l’on de demande s’il faudrait pas une mitraillette pour en finir une bonne fois pour toutes avec  Bernard Lavilliers. Peut-être que nous devrions nous mêmes le snober tellement il s’accroche aux branches. Qu’est-ce qui peut bien le motiver à remettre le couvert?

 

L’heure est à l’orage. Il envoie mes considérations où il pense et balance Je cours, monte sur le kit d’une des deux batteries, bras en l’air, entame une danse du ventre, saute, revient sur le devant nous haranguer. … Deux batteries, oui deux, relancent la machine. 

Identité nationale déboule, je regarde ses musiciens un grand, un maigre, un black, un portos, un arabe. Sa banlieue quand il l’a quittée, elle était ROUGE, aujourd’hui elle est bleu Marine ! 

Le concert a commencé sur les chapeaux de roue, les musicos défonçant en chœur des fûts de dioxine installés devant la scène. « …Je ne suis pas sponsorisé par Total !...Tiens, après tout ça il ne nous manquerait plus qu’une marée noire !... » Grosse basse ! Le temps est à l’apocalypse ! Alors qu’il commence à faire chaud dans la salle de Montfavet, Lavilliers entonne Sertao : « LES PALES DU VENTILATEUR COUPENT TRANCHE  A TRANCHE L’AIR EPAIS COMME DU MANIOC ». Je me demande si je ne préfère pas ses aparté intra chanson. « UN ONCLE DE PALERME DU COTE DE MA MERE M’A DIT UN JOUR…PETIT NE TE MOQUE PAS DES RICHES , UN JOUR ÇA POURRAIT BIEN T’ARRIVER! » Histoire d’un billet de banque revenu au répertoire des tournées enfle graduellement. La guitare monte derrière lui, le solo boursouflé sonne parfait pour elle. Trafic remballe un public cinquantenaire. 

Un sentiment bizarre m’envahit, car c’était justement le texte qui m’avait fait tourner le dos au ‘Villiers « Trafic j’aime ou je tue ! Flic solitaire tombé par terre » A l’époque, il filait un mauvais coton malgré la présence de Nicoletta sur Idée noire… J’ai baissé les bras, trop démago. Lui, n’en est pas au come back, n’étant jamais parti, juste un peu en biberine faire les premières parties de soirée chez Drucker… Du temps où on a commencé à l’appeler NANARD ! J’aime pas les sobriquets, forcément, ça dénote un état de faiblesse chez celui qui l’accepte. N’est pas Halliday qui veut, lorsqu’à la ramasse, il a fait mettre Johnny comme une marque déposée ! Enfin je suis moins indulgent pour un auteur du niveau de Lavilliers. 

 

La tension retombe, il s’en fiche, il joue, il la fait remonter quand il veut. Je me souviens de sa dernière interview: « J’écris mes chansons par deux, une rapide et une lente coup sur coup ». Il a eu beaucoup de mal à se défaire de son image de bonne santé physique qui n’existe pas. Au point de mettre en scène d’autres personnages pour nous parler de ses propres faiblesses. Encore aurait-il fallu qu’il les accepte. La dope en chanson passe mieux par Mano Solo. Sa voix éraillée est plus crédible que la douceur de celle de Bernard alors que les deux ont connu les même travers. 

Je pense à Berceuse pour une shootée qu’il joue ce soir. La finissant, il évoque des souvenirs qui l’on amené à écrire cette chanson… que déjà les roadies le bousculent pour une autre à la chaîne. 

« …On m’a appris à travailler aux hauts fourneaux et croyait moi pour mon cas il y avait de quoi faire…j’étais pas trop nerveux sur l’ouvrage… » « Les mains d’or »! Ça tourne un peu mal, j’ai peur alors que l’on entonne ce qu’il nous demande de chanter: « travailler, travailler encore ». J’ai pas envie de le suivre avec les autres en chœur, ça résonne dans mes oreilles sous forme d’un talk over, car notre brave homme n’est pas en forme dans les aigus. Mais cette façon de chanter - rompue par ses cordes vocales limites de ce soir, donne à ses textes un style nouveau. 

Attention fragile. Si tu n’imagines pas un Lavilliers sous héro, alors ne crois même pas à un Bernard s’éveillant avec l’odeur de Gauloise et de Camel dans le nez. La Grande marée intimiste nous consterne. La version est glauque. Bernard s’approche au bord de la scène, ridé, au cou de poulet,  pour m’offrir un miroir: c’est moi qui ai vieilli. « Nous ne faisons plus jamais l’amour, sauf de temps en temps avec les gardiens qui nous surveillent : le mien est frigide… ». Ce soir les textes choisis sont moroses, mais il est tout auréolé de sa nouvelle victoire de la musique, accroché à sa boutonnière.  Deviendrait-il un investissement à long terme ? 

 

- Bon alors, Luc le Fossoyeur ! Pas aujourd’hui qu’on enterre Bernard ? 

- Non, Steeve Cercueil !  

Faut dire que Luc Fossoyeur est le super fan mais porte un tantinet malheur au chanteur. Le dernier que l’on a visité, Alain Bashung, n'a pas tenu un mois.  Lavilliers tiendra bien encore un peu … La retraite à 64 ans ? 

 

 

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